Stationnement moto payant à Paris : la demande en places est en hausse !

Au grand dam des motards et scootéristes, la mairie de Paris a décidé de rendre le stationnement payant pour tous les 2 roues motorisés dès septembre 2022. Tout à coup, de nombreux usagers ont dû trouver de nouvelles solutions de stationnement. Mais quel effet ce nouvel afflux de clients vers les places disponibles a-t-il eu sur le stationnement ? Ce qui est certain, c’est que le marché n’est pas resté indifférent à cette nouvelle régulation !

Prix du stationnement moto : la facture est salée !

Le stationnement est devenu payant pour les deux-roues. Mais combien cela va-t-il vous coûter ? Les prix en voirie sont très élevés et vous ne pourrez vous y garer que 6h maximum :

  • en zone 1 (du 1er au 11e arrondissement) : 3 € pour 1h, 12 € pour 3h, 37,50 € pour 1h ;
  • en zone 2 (du 12e au 20e) : 2 € pour 1h, 8 € pour 3h, 25 € pour 6h.

Pour les résidents de la capitale, un abonnement a été mis en place. Son prix est de 22,50 € pour un an et de 45 € pour trois ans. À cela, il faut ajouter la redevance de stationnement, payée via un horodateur ou une des applications mobiles dédiées : 0,75 € par jour ou 4,50 € par semaine. Pour un an de stationnement, il faudra donc débourser près de 260 €.

Si vous habitez en Île-de-France, vous pourrez souscrire le Pass 2RM. Il vous permettra de vous garer dans les “parcs de référence” de votre zone de stationnement. Son prix est de 990 € par an en zone 1 et de 770 € en zone 2. Si vous êtes détenteur d’un Pass 2RM et que vous souhaitez vous garer dans un parc de stationnement ne se trouvant pas dans votre zone de référence, vous devrez régler en supplément 1,20 €/h en zone 1 et 0,80 €/h en zone 2.

+374 % d’abonnements moto pour Yespark !

Cette nouvelle mesure n’a pas manqué de provoquer une hausse de la demande en places de stationnement moto. Et ce n’est pas peu dire : chez Yespark, on observe une hausse de 374 % du nombre d’abonnements au troisième trimestre 2022 par rapport au trimestre précédent sur la ville de Paris. Selon l’arrondissement, la tension n’est pas la même. Les 7e, 1er et 9e arrondissements connaissent la plus forte hausse de la demande. A contrario, la demande reste stable dans les 16e, 19e et 6e arrondissements.

Car quand les prix augmentent, les usagers cherchent des solutions leur permettant de limiter les dépenses. D’autant plus qu’avec le contexte actuel de crise et la hausse des prix du carburant, les véhicules coûtent déjà très cher. Et si la ville de Paris a mis en place un tarif résident pour les habitants de la capitale, ainsi que le Pass 2RM dédié aux non-résidents, ces solutions restent onéreuses. Mieux vaut donc se tourner vers des solutions de long terme, telles que la location de place de parking au mois Yespark !

Les motards se sont posés beaucoup de questions pendant cette période

Autre donnée intéressante suite à la mise en place du stationnement payant pour les 2 roues à Paris : l’intérêt des motards pour le sujet. Pour mesurer cela, nous nous sommes basés sur deux données :

  • les Trends Google ;
  • les visites provenant de Google sur notre site Internet.

Résultat : Google Trends a bien enregistré une hausse de l’intérêt des motards quant à leur solution de stationnement ! De plus, le trafic sur nos pages concernant le stationnement des motos et scooters a augmenté de 131 % au troisième trimestre 2022 par rapport au trimestre précédent. Autrement dit, les internautes se sont rapidement mis à chercher une solution de stationnement économique pour leur 2 roues.

D’autant plus qu’il n’est pas recommandé de frauder cette nouvelle mesure ! En effet, la mairie de Paris a promis 4 000 contrôles quotidiens pour le stationnement des 2 roues. Au total, 1 200 PV sont dressés chaque semaine dans la capitale. Le montant des amendes varie en fonction de la zone de stationnement :

  • 37,50 € en zone 1 ;
  • 25 € en zone 2.

Et il faudra rester attentifs durant les prochains mois : d’autres villes pourraient à leur tour instaurer le stationnement payant pour les motos et scooters. À l’heure actuelle, plusieurs municipalités telles que Lyon, Strasbourg, Nantes ou encore Bordeaux y songent…

ZFE : les véhicules diesel seront interdits à Paris en 2024

Vous avez sûrement déjà entendu parler des zones à faibles émissions (ZFE), ces zones qui interdisent l’accès aux véhicules les plus polluants. En Île-de-France, où les restrictions sont déjà sévères, la situation ne va pas s’améliorer pour les automobilistes. Et pour cause : tous les véhicules roulant au diesel seront bannis de la métropole du Grand Paris.

ZFE du Grand Paris : pas de cadeau pour le diesel en 2024

En 2024, plus aucun véhicule diesel ne pourra circuler dans la métropole du Grand Paris. C’est en tout cas l’échéance que le maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), veut atteindre.

Dans le détail, les véhicules arborant une vignette Crit’Air 2 ne pourront plus entre 8h et 20h, 7j/7, dans 70 communes de la Métropole du Grand Paris à partir du 1er janvier 2024. Autrement dit, cela concerne tous les véhicules diesel, quelle que soit leur date d’immatriculation ainsi que les véhicules à essence immatriculés avant 2011.

L’agenda de la ZFE du Grand Paris

Plusieurs étapes doivent être atteintes avant cette interdiction complète du diesel. Le 1er juillet 2022, les véhicules Crit’Air 3 (diesels immatriculés avant 2011 et essence avant 2006) devaient déjà être bannis de la Métropole du Grand Paris. Finalement, la Métropole avait annoncé repousser cette échéance au 1er juillet 2023.

« La Métropole du Grand Paris (MGP) vient de trancher ce vendredi après-midi. L’interdiction des Crit’Air 3 (moteurs diesels d’avant 2010, essence d’avant 2006) dans la zone à faibles émissions (ZFE) de la Métropole du Grand Paris est officiellement repoussée au 1er juillet 2023 », relayait le Parisien.

L’objectif ultime de la Métropole du Grand Paris est de n’autoriser que les véhicules “propres” en son sein, c’est-à-dire ceux arborant la vignette Crit’Air 0 (véhicules 100 % électriques ou à hydrogène). Cet objectif est fixé à début 2030.

Voitures radars privées : plus de 6 millions de contrôles en 2021 !

La nouvelle némésis des automobilistes a encore frappé : les voitures radars privées ont enregistré de très gros chiffres en 2021. Ces voitures conduites par des chauffeurs privées et gérées par des entreprises également privées, arpentent les routes françaises à la recherche des excès de vitesse. Au total, environ 500 000 infractions ont été détectées.

6,65 millions de contrôles pour 500 000 infractions

Les chiffres des voitures radars privées sont impressionnants pour 2021 : 6,65 millions de contrôles, pour un total de 500 000 infractions constatées. Soit 38 % des infractions enregistrées en 2021 par l’ensemble des voitures radars. Pour rappel, on recensait 150 voitures radars privées fin 2021, contre 83 fin 2020. Il faut par ailleurs ajouter les quelque 300 voitures radars conduites par les forces de l’ordre.

Pour arriver à ce chiffre, le site Radars-auto a pris en compte un taux global d’infraction moyen de 7,5 % (sources : données publiques) et l’a rapporté aux 6,65 millions de contrôles (données publiques également).

Davantage d’infractions constatées lorsque la limitation est basse

Autre élément important : 96 % des contrôles opérés par les voitures radars privées se sont produits sur des voies secondaires, limitées à 80 ou 90 km/h. Pour les 4 % restant, la répartition est la suivante :

  • 166 000 contrôles (2,4 %) sur des voies limitées à 70 km/h ;
  • 77 000 contrôles (1,2 %) sur des voies limitées à 110 ou 130 km/h ;
  • Les contrôles en ville et dans les zones 30 restent donc anecdotiques.

Et plus la limitation de vitesse est faible, plus le taux d’infraction constatées est important. Ainsi :

  • sur les voies à 70 km/h, le taux d’excès de vitesse se trouve autour de 11 % ;
  • sur les voies à 80km/h : autour de 10,2 % au premier trimestre et 9,2 % sur la période de fin d’année.

Les voitures radars sont aussi en capacité d’enregistrer et d’analyser d’autres données. Ainsi, on observe que les vitesses moyennes sur les routes sont en baisse en 2021, par rapport à 2020 :

  • routes à 70 km/h : vitesse moyenne de 67,2 km/h ;
  • routes à 80 km/h : 68,3 km/h au dernier trimestre, contre de 71,7 km/h au début de l’année ;
  • routes à 90 km/h : 78 km/h.

Quelles sont les voitures radars en France ?

Il est difficile de reconnaître une voiture radar privée. De nombreux modèles courants peuvent être équipées du dispositif et vous flasher. On trouve des Peugeot 308, 508, des Ford Focus, Seat Leoon, Volkswagen Passat SW ou encore Skoda Octavia. La Volkswagen Golf 7 et la Passat berline devraient aussi faire leur apparition en tant que voitures radars dans les mois à venir.

Pour les reconnaître, il faut s’attarder sur certains équipements présents dans le véhicule :

  • GPS ;
  • deux caméras au niveau du pare-brise avant, de chaque côté ;
  • appareil photo derrière le pare-brise avant, au centre ;
  • flash infrarouge au milieu du pare-choc avant.

D’après la Ligue de défense des conducteurs, une voiture radar permet à l’État de dégager un bénéfice net de 194 000 euros par an.