La voiture sans permis connaît un pic de popularité en France

Depuis 5 ans, les ventes de voitures sans permis ont connu une très forte hausse en France : + 137 % ! En effet, ces voiturettes semblent répondre aux besoins d’une clientèle urbaine qui évolue. De plus, elles demeurent plus abordables que les citadines traditionnelles.
Des tarifs relativement abordables dans un marché automobile de plus en plus onéreux
L’accessibilité de ces véhicules est par ailleurs un argument de poids : d’une part, pas besoin de passer le permis B, qui est lui-même relativement coûteux. Mais en termes de tarifs, les VSP sont plus abordables que les citadines d’entrée de gamme.
Chez Ligier, référence européenne du secteur, la Myli diesel équipée du moteur REVO+ est proposée dès 12 999 €. Leurs atouts ne s’arrêtent pas là : format compact, faible consommation et désormais déclinaisons électriques (comptez 13 949 € pour une Ligier Myli électrique, ou 89 € par mois en location avec option d’achat).
Autre avantage de ces voiturettes : le stationnement devient plus facile. En ville, alors que les places de parking se font de plus en plus rares et étroites, ces véhicules apparaissent comme une aubaine.
Une clientèle qui évolue
Pendant longtemps, le marché des voitures sans permis est resté un marché de niche. Sa clientèle était plutôt âgée, mais aussi constituée d’automobilistes ayant perdu leur permis de conduire. Mais récemment, cette clientèle a évolué : elle est plus jeune et plus citadine.
Ainsi, durant le premier semestre de l’année 2025, plus d’un tiers des conducteurs des 10 015 VSP immatriculées en France étaient mineurs, entre 14 et 18 ans et titulaires d’un permis AM. Ces véhicules apparaissent donc comme une alternative désirable aux scooters, également concernés par le permis AM.
Un phénomène européen, mais surtout français !
En 2024, on dénombrait 31 368 immatriculations de VSP neuves en France, soit environ la moitié des 63 000 modèles écoulés en Europe. Notons tout de même qu’entre 2024 et 2025 sur la même période, les ventes de VSP ont chuté de 23 %, mais cela serait dû à la disparition du bonus écologique de 900 euros.
Au-delà de l’évolution de clientèle, les voitures sans permis ont aussi connu des changements technologiques. L’apparition de nouveaux modèles électriques attire ces nouveaux publics : jeunes apprenti-conducteurs, citadins n’ayant pas le permis, livreurs urbains, ainsi que certains parents ayant besoin d’un véhicule plus adapté et plus sûr pour les déplacements de leurs enfants.