Malus écologique 2024 : des mesures toujours plus sévères

Chaque année, le malus écologique est revu à la hausse. Objectif : pousser les acheteurs à acquérir un véhicule “propre” et favoriser la transition vers l’électrique. En 2024, les divers malus (malus écologique et au poids) vont être renforcés.

Déplafonnement du malus écologique

Le dispositif de bonus-malus écologique est apparu en France en 2008. À l’époque, les véhicules émettant plus de 160 g de CO2 par km étaient pénalisées par un malus allant de 200 à 1 600 euros. De fil en aiguille, le malus a augmenté pour aller jusqu’à 50 000 euros en 2023 !

Mais en 2024, ce malus ne diminuera pas. Au contraire, il pourrait être déplafonné. En d’autres termes, une voiture très polluante pourrait être pénalisée par un malus de 100 000 euros. Et si les véhicules de société étaient exclus du dispositif jusque-là, ils pourraient être également concernés. Rappelons tout de même que le montant du malus écologique ne dépassera pas 50 % de la valeur du véhicule à l’achat.

Malus au poids : davantage de véhicules concernés

Autre malus qui devrait se durcir : la taxe au poids. 2022 était la première année de mise en place du dispositif. Cette taxe n’a pas changé en 2023 et concerne toujours les véhicules de plus de 1,8 tonne, à hauteur de 10 euros par kg supplémentaire (véhicules électriques, à hydrogène et hybrides exclus).

En 2024, ce malus pourrait concerner tous les véhicules de plus de 1,6 tonne, soit bien plus de modèles. A priori, les véhicules électriques et hybrides devraient rester exclus de cette mesure. Les modalités précises des nouveaux malus devraient être précisées officiellement par le gouvernement dans les prochaines semaines.

Le paiement par plaque d’immatriculation bientôt d’actualité

En 1893, la plaque d’immatriculation apparaît en France et relie un véhicule à son propriétaire. Il y a 130 ans, ce dispositif était mis en place afin d’identifier les auteurs d’accidents. Mais au-delà de cette simple fonction d’identification, la plaque d’immatriculation pourrait bientôt devenir un moyen de paiement de référence pour les automobilistes.

Une technologie de paiement par plaque d’immatriculation par Lyf

Le 14 août 1893, le préfet de la Police de Paris, Louis Lépine, rend obligatoire la plaque d’immatriculation sur tous les “véhicules à moteur mécanique”.

« Tout véhicule à moteur mécanique portera sur une plaque métallique, en caractères apparents et lisibles, le nom et le domicile de son propriétaire et le numéro distinctif énoncé en la demande d’autorisation. Cette plaque sera placée au côté gauche du véhicule; elle ne devra jamais être masquée », dictait le texte à l’époque.

Mais aujourd’hui, cette plaque pourrait connaître un nouveau rôle. Lyf, startup française spécialisée dans les solutions de paiement mobile, y voit un moyen de paiement viable grâce à sa combinaison unique de chiffres et de lettres. Et cela concernerait d’abord les parkings.

« Quand vous passez à la barrière de paiement, vous gardez vos mains sur le volant. La barrière va s’ouvrir parce que le système a détecté que votre voiture est identifiée à travers l’application. Pareil à la sortie et vous recevez automatiquement une notification qui vous indique que vous avez été débité du montant du stationnement que vous avez effectué », expliquez Christophe Dolique, fondateur de Lyf.

Une fonctionnalité qui pourrait s’étendre à plusieurs services

Cette nouvelle technologie est notamment permise par les progrès en matière de vision par ordinateur, un domaine de l’intelligence artificielle qui permet à différentes machines de reconnaître des informations via une image.

Ainsi, ce nouveau moyen de paiement pourrait être étendu à bien d’autres usages. APRR teste par exemple un dispositif similaire sur une portion d’autoroute de la A79 entre la Saône-et-Loire et l’Allier. Il n’y a donc plus de barrière au péage sur ce tronçon de 90 km. Toutefois, le paiement n’est pas automatique, à part pour les possesseurs d’un boîtier télépéage.

Pour profiter du système de Lyf, il vous suffit d’installer l’application Lyf Pay et d’y lier votre plaque d’immatriculation ainsi qu’un moyen de paiement. Mais si vous souhaitez vous affranchir complètement de paiement à la sortie de votre parking préféré, pourquoi ne pas choisir Yespark ? Nous proposons plusieurs formules, pour une courte durée ou au mois. En 2 minutes seulement, téléchargez l’application mobile Yespark, créez un compte et accédez tout de suite à votre nouveau parking. En plus, vous pourrez profiter de 2 jours d’essai gratuit !