Prix péage 2021 : quels sont les nouveaux tarifs appliqués ?

C’est au mois de février que chaque année le prix des péages est réévalué. Comme vous vous en doutez, celui-ci est rarement vu à la baisse et cette année ne fait pas exception. Tous les ans, les Français empruntent régulièrement les axes autoroutiers que ce soit pour se rendre sur leurs lieux de travail ou pour partir en vacance, mais emprunter ces axes représente un budget qu'il faut pouvoir calculer. Yespark vous dit tout ce qu'il y a savoir sur le prix d'un péage.

Pourquoi le prix des péages d’autoroute augmente tous les ans ?

Chaque année les entreprises les compagnies d’autoroute doivent entretenir ces grands axes routiers, pour cela elles se financent grâce aux automobilistes qui empruntent ces voies rapides via les péages. Bien que 2020 ait été une année particulière avec la crise du coronavirus, on aurait pu espérer un gel du prix des péages, mais ce ne fut pas le cas.

Il y a trois arguments à cette hausse :

• Elles doivent rattraper le retard du gel des prix qu’il y a eu en 2015.
• Il y a également le plan d’investissement autoroutier signé en 2018, qui vise à réaliser de grands travaux afin d’améliorer les infrastructures.
• En 2020, il y a eu une forte baisse du trafic routier et les entreprises n’ont pas pu se rémunérer alors que l’entretien des routes se faisait toujours.

Augmentation du prix des péages :

L’augmentation n’a pas été aussi importante que prévu. En 2021, l'augmentation est comprise entre 0,2 et 0,65 % selon les concessions autoroutières :

• Aliénor hausse de 0,2% ;
• Area a augmenté ses prix de 0,65% ;
• SAPN augmente ses prix environ de 0,32% (A13, A14, A29)
• APRR fait augmenter les prix des péages de 0,45% (A5, A6, A42, A71 et A75).

Le prix selon les axes routiers empruntés :

• A10 Paris – Bordeaux : 56,20 € (pas d’augmentation)
• A89 Lyon – Bordeaux : 54,80 € (+0,10 €)
• A7 Lyon – Marseille : 25,20 € (pas d’augmentation)
• A1 Paris – Lille : 16,90 € (pas d’augmentation)
• A4 Paris – Strasbourg : 40,00 € (+0,20 €)
• A43 et A41 Lyon – Annecy : 15,50 € (+0,10€)
• A9 Montpellier – Espagne : 18,80 (+0,40 €)
• A8 Aix-Nice : 18,40 € (+ 0,10 €)
• A1 et A26 Paris – Calais : 22,80 € (+0,10 €)

Les autoroutes les plus récentes ont tendance à s’avérer plus chères que les autres.

Les autoroutes les plus récentes ont cependant tendance à s’avérer plus chères que les autres.

Comment est calculé le prix des péages ?

Tous les ans, les entreprises sont contraintes de mettre à jour leur tarif avant le 1er février de l’année en cours. Pour estimer les prix, ils font :

• D'une part ils mesurent la longueur exacte des autoroutes.
• D'autre part, ils estiment le prix en fonction du nombre de kilomètres et des frais qu’ils ont engendrés pour la construction et l’entretien des autoroutes.

Selon le site auto moto voici une moyenne des prix appliqués pour les axes autoroutiers les plus fréquentés :

• L'A1, les prix évoluent entre 12,70 euros et 21,10 euros ;
• Sur l’A14, l’obole est de 8,80 euros aux heures de pointe, contre 6,30 euros en journée et la nuit ;
• Sur l’A75, le prix demandé au Viaduc de Millau est de 11 euros en été – entre le 15 juin et le 15 septembre – contre 8,90 le reste de l’année ;
• L’A86, le tarif oscille entre 1,50 euro (entre 0h00 et 4h30) et 13,10 (le vendredi soir à l’heure de pointe).

Cependant, l’A86 est la seule autoroute dont le prix est modifié le 1er janvier.

Quelles sont les autoroutes payantes et non payantes ?

Il y a au total 12 000 km d’autoroutes qui vous permettent de traverser la France. Parmi ces milliers de kilomètres, 9 200 km ont été concédés à des entreprises qui se rémunèrent en faisant payer les automobilistes qui empruntent leur réseau. Elles doivent entretenir les axes autoroutiers.

Ce type de privatisation a eu lieu en 2006, et depuis cette date, les concessions sont libres de choisir le prix des péages. On constate que les autoroutes les plus récentes sont un peu plus chères que les axes les plus anciens, désormais rentabilisés.

L’Autorité de régulation des transports (Arafer) estime à 10,4 milliards d’euros le chiffre d’affaires du secteur pour l’exercice 2018 ; les revenus proviennent à 97 % des barrières. Enfin, dans son rapport annuel, le régulateur estime à 3,1 milliards d’euros le résultat net du secteur.