La crise sanitaire a eu un impact non négligeable sur la présence des salariés dans les bureaux des sociétés. De fait, comme nous allons le démontrer, l’important taux de vacance dans les parkings d’entreprise devient structurel. Mais il existe des solutions.
Le bureau n’est plus le lieu de travail majoritaire
“Se rendre au travail” : cette expression est-elle en train de devenir désuète, après les trois confinements successifs qu’ont vécus les travailleurs ? Pour cause, 55 % des Français ont continué de limiter leurs déplacements et seulement 25 % ont repris leur vie d’avant. Les chiffres peuvent sembler élevés mais ils proviennent du très sérieux observatoire des mobilités de Chronos et l’Obsoco (hors-série spécial Covid). On découvre ainsi que pour 70 % des travailleurs, le télétravail est devenu central.
Avant d’entrer dans le détail des chiffres, notons que la place du bureau – et des locaux d’entreprise plus généralement – en tant que lieu de travail, est totalement remise en question en 2021 et pour les années à venir. En moyenne, sur l’ensemble de l’année dernière, les entreprises françaises ont fermé leurs bureaux pendant 57 jours. Dans les grandes sociétés telles que Microsoft et Boursorama, les locaux sont fermés deux, trois, voire cinq jours par semaine. Cette coupure brutale a aussi poussé les travailleurs dans une réflexion globale sur leur situation : un déménagement envisagé (45 %), une envie de poursuivre le télétravail (78 %)…
Cette situation provoque un vrai casse-tête pour les RH des entreprises franciliennes, mais aussi dans les grandes métropoles. 37 % d’entre eux, selon les chiffres Ifop/Michael Page, déclarent que le télétravail est devenu le principal mode de travail dans leur entreprise. Et cela ne fait que progresser, si l’on regarde les nouveaux accords d’entreprises signés : sur le site Legifrance, on constate 3 400 récents accords comprenant le mot-clé “télétravail”, ce qui représente une hausse de plus de 50 %.
Diminution constante des déplacements domicile-travail
On observe ainsi un enracinement du télétravail dans les mentalités et les pratiques. Les rapports sur la mobilité de Google Maps, partagés depuis l’apparition du Covid-19, nous permettent de quantifier cette tendance. On voit qu’en France, au lieu de remonter, le niveau des déplacements sur le lieu de travail a continué de baisser (-1 %) entre fin août et début octobre, une anomalie en période de reprise.
A une échelle inférieure, on note que ces déplacements professionnels ont le plus chuté en Île-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes (-8 % pour les deux régions). Paris et Lyon, véritables bassins d’emplois, voient ainsi leurs bureaux désertés. Le taux de vacance prévu en 2022 dans le Nord de la petite couronne parisienne est de l’ordre de 20 %… Covid ou non.
Garder le parking d’entreprise… et le rentabiliser
Une fois cela formulé, on peut légitimement se demander ce qu’il adviendra des parkings de ces entreprises, qui contiennent déjà un certain taux de places inoccupées. La problématique ne peut pas être éludée, on ne parle pas seulement d’un manque à gagner. Le cabinet Deloitte l’a parfaitement énoncé dans un rapport : “La réduction au strict nécessaire des déplacements domicile-travail (…) ont conduit du jour au lendemain une part importante des salariés à passer au télétravail et des entreprises à annuler ou organiser leurs réunions et congrès internationaux en visioconférence. A cette réduction brutale de la demande de transport s’est ajouté un effondrement de l’offre provoqué notamment par les fermetures obligatoires, ainsi que les droits de retrait et l’absentéisme des salariés.”
D’un côté, il y a cette part importante de travailleurs qui ne se rendent plus au travail en voiture et n’ont donc plus besoin d’utiliser une place de stationnement. De l’autre, il demeure une petite part de salariés qui sont obligés, de par leur fonction ou de par le secteur d’activité dans lequel ils évoluent, d’avoir un parking à proximité de leurs bureaux. Rappelons que 27 % des Français ont continué à utiliser leur véhicule pour se rendre au travail (Yougov).
Pour conserver l’offre de stationnement à destination des salariés tout en réduisant la vacance de son parking, une entreprise nécessite un intermédiaire capable de remplir ces places et lui rapporter des revenus réguliers. C’est ce que l’on appelle rentabiliser un bien immobilier. La société fait ainsi d’un problème (la désertion des locaux professionnels) une solution (la meilleure gestion budgétaire des charges fixes immobilières). Grâce à Yespark, rentabilisez votre parking !
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