Vélo électrique libre-service à Paris : opérateurs et stationnement
La Ville de Paris a désigné les trois opérateurs pour le contrat concernant les vélos électriques en libre-service. Ils devraient arriver dans le courant d’octobre 2025, avec quelques spécificités, notamment au niveau du stationnement.
Les trois opérateurs sélectionnés par la ville de Paris pour les vélos électriques en libre-service
Qui seront les futurs opérateurs du vélo électrique en libre-service à Paris ? Plus d’une dizaine de candidats s’étaient présentés, mais seuls trois ont été retenu :
- Dott (France, Pays-bas), qui a récemment fusionné avec Tier (Allemagne)
- Lime (États-Unis), qui était déjà présent et dont le contrat est renouvelé
- Voi (Suède), qui était déjà présent à Paris entre 2019 et 2020 avant les diverses régulations.
En contrepartie, les trois opérateurs reverseront 4 millions d’euros à la ville à partir de l’année 2026. C’est une augmentation drastique par rapport aux 600 000 euros actuels versés par Dott et Lime. Mais, d’après David Belliard, adjoint aux mobilités de la Ville de Paris “cette somme est soutenable, ce sont les opérateurs eux-mêmes qui l’ont proposé”. Il ajoute : “C’est leur façon de participer à l’aménagement de l’espace public. Quand on crée des pistes cyclables dans Paris, on crée un écosystème favorable pour ce business”.
Ce nouveau contrat pour les opérateurs de vélos électriques devrait être effectif à partir d’octobre 2025. Chaque opérateur pourra mettre à disposition 3 000 à 6 000 vélos et jusqu’à 7 500 pendant la saison touristique de mai à septembre. Ainsi, le nombre de vélos électriques en libre-service à Paris oscillera entre 9 000 et 22 500.
Les règles de stationnement pour ces vélos libre-service
Pour ces vélos en libre-service, quelques règles seront à retenir, notamment côté stationnement. “Lorsqu’il y a d’un à trois arceaux, c’est-à-dire six places pour vélos, le stationnement est interdit. De quatre à cinq arceaux, un vélo en libre-service peut stationner. De six à huit arceaux, c’est deux vélos, de neuf à onze arceaux, trois, etc. Jusqu’à 26 arceaux, où six vélos en free floating peuvent prendre place”, explique David Belliard.
Cette règle pour le moins complexe pourrait s’expliquer par la saturation des espaces de stationnement dédié aux vélos. En effet, les arceaux sont mis à disposition pour les vélos “privés” avec un antivol. Cette règle pourrait permettre d’éviter le phénomène des “vélos ventouses” ou du stationnement sauvage.
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