Month: septembre 2021

La Ville de Paris a décidé de rendre le stationnement payant pour les deux-roues motorisés – motos et scooters – à partir du 1er janvier 2022. Yespark, spécialiste de la location de parking privé, vous explique tout ce qui change.

Une taxation des véhicules thermiques à Paris

David Belliard, adjoint à la mobilité de Paris, l’a annoncé mi-juin : les motos et les scooters parisiens ne pourront plus bénéficier de la gratuité du stationnement. Le Conseil de Paris a voté cette mesure dès le mois suivant, en juillet, et elle s’appliquera à partir de 2022. L’objectif est de réduire la place des véhicules thermiques dans la capitale, afin de réduire les émissions de CO2 et de dioxyde d’azote. 

Au-delà des enjeux climatiques, la majorité espère rendre les rues plus sûres et sereines en faisant baisser l’accidentalité et la pollution sonore. Pour l’opposition, la mairie “ponctionne les motards pour compenser la gestion hasardeuse des finances de la Ville” (Maud Gatel, UDI-Modem). Peu importe le point de vue, il est certain qu’il s’agit là d’une réorientation budgétaire guidée par des volontés écologiques. “Nous l’assumons”, a ainsi défendu Emmanuel Grégoire, adjoint chargé de l’urbanisme.

Entre 2 € et 3 € par heure de stationnement

L’une des principales questions que se posent les motards, désormais, est : combien coûtera le stationnement ? Pour garer sa moto à Paris, il faudra compter 50 % du tarif résident des automobilistes. Celui-ci vient d’être réévalué, passant de 4 € à 6 € de l’heure dans les 11 premiers arrondissements et de 2,40 € à 4 € de l’heure dans les neuf autres. Un motard ou un propriétaire de scooter devra donc débourser entre 2 € et 3 € par heure de stationnement dans Paris. 

Un Pass 2RM va être proposé dans les parcs concédés de la ville, sous la forme d’un abonnement à un parc de référence au choix et un tarif privilégié dans les autres parcs. Il sera de 90 €/mois en zone 1 (avec un tarif horaire de 1,20 €) et de 70 € en zone 2 (avec un tarif de 0,80 €/h). Au total, Paris compte 100 parcs éligibles au Pass 2RM. Un tarif résident sera également proposé aux deux-roues motorisés, qui sera de 0,75 €/jour. Un forfait annuel est aussi disponible.

Le président de la Fédération des motards en colère (FFMC) a exprimé son mécontentement : “Ce sont, une fois de plus, les banlieusards que l’on pénalise. Ceux qui, faute de moyens, sont obligés de se loger hors de la capitale mais qui viennent y travailler”. En effet, un travailleur non-résident devra soit prendre un abonnement au Pass 2RM, soit payer le stationnement pour chaque heure passée à Paris, ce qui pour environ 40 h par semaine peut représenter un budget colossal (plus de 300 €/mois). 

Pour éviter cela, il existe toutefois une solution : louer sa propre place de parking. Pour garer sa moto au chaud tous les mois, Yespark Moto propose des parkings sécurisés à partir de 30 €/mois, soit 1 € par jour seulement ! Cette solution est beaucoup plus pratique et économique que le stationnement de deux-roues en voirie. Pour rappel, Paris est la 3e ville française à adopter cette mesure après Vincennes et Charenton-le-Pont. A en croire certains spécialistes, ce n’est qu’un début.

Cette mesure va réduire encore plus fortement l’espace gratuit en voirie. A partir du 1er novembre, de nombreux secteurs du 1er et 4e arrondissements de Lyon seront payants. Un argument de plus pour la location de parking au mois que propose Yespark.

Le 1er arrondissement intégralement payant

Il n’y avait déjà pas beaucoup de places de parking gratuites à Lyon. Chaque arrondissement – excepté le 6e – pouvait toutefois se targuer de disposer de quelques îlots de gratuité. Par exemple, dans le 1er arrondissement lyonnais, la rue Annonciade et l’impasse Fernand-Rey ont bénéficié en grande majorité de l’absence d’horodateurs. Désormais, il y aura encore moins de places gratuites en voirie, puisque la mairie a annoncé que le stationnement payant serait étendu dans les 1er et 4e arrondissements à partir du 1er novembre 2021.

Pour le 1er arrondissement, cette mesure concerne l’intégralité de la voirie soit 1 500 places jusque là gratuites. “Notre objectif est une mise en place pour le mois de novembre mais cela va dépendre de la météo car nous allons réaliser un marquage au sol”, adjoint à la Ville apaisée du 1er arrondissement. Les résidents lyonnais pourront s’abonner à des tarifs préférentiels. Principal objectif des élus : réduire le nombre de voitures-ventouses. “On a en moyenne une rotation par jour sur un stationnement gratuit alors qu’on peut en avoir jusqu’à huit, sur les secteurs les plus tendus, lorsque le stationnement est payant”, se justifie l’adjoint.

Louer sa place privée, la meilleure solution à Lyon

Dans le 4e arrondissement, en revanche, il demeurera encore quelques zones gratuites. Mais l’extension du stationnement payant concerne tout de même 1 400 places en voirie. Cela est seulement un avant-goût du plan de mobilité voté en juillet par la Ville de Lyon. En effet, au total, ce sont 20 000 places qui deviendront payantes. La Tribune de Lyon explique ainsi que d’autres quartiers sont visés : “Si les zones proches du centre-ville (comme l’Ouest des Pentes) où la pression est plus forte sont les premières à passer en stationnement payant, d’autres quartiers lyonnais seront concernés par la mesure, comme par exemple les 4e, 3e, 8e et 7e arrondissements”. 

Dit autrement, presque tout ce qui restait de places gratuites à Lyon va devenir payant, à l’instar du 6e, qui l’est déjà intégralement depuis quelques années. Ce projet est porté par les élus qui veulent réduire la place de la voiture en ville et qui trouvent une manne financière intéressante sur une pratique de stationnement qui a un impact carbone non négligeable. Désormais, le meilleur moyen de trouver rapidement une place de parking à Lyon est de la réserver en la louant chaque mois. Yespark vous propose des places sécurisées et privées dans tous les quartiers de Lyon, à des tarifs très intéressants. A vous de choisir !

En France, de nombreux avantages sont octroyés aux véhicules électriques, dans le but d’encourager à l’achat. Rendre le péage gratuit, comme dans certains pays d’Europe, cela peut-il être une mesure bénéfique pour convaincre les réticents et accélérer les ventes ?

L’exemple norvégien est une réussite

L’Etat a deux leviers pour développer le marché de la voiture électrique : la contrainte et l’incitation. Suivant la logique incitative, il a par exemple déployé un dispositif d’aides financières à l’achat : prime à la conversion, bonus écologique, etc. Les villes et les collectivités locales ont également participé à ce soutien sectoriel, en proposant, entre autres, des voies de circulation réservées ou des places de stationnement gratuites, grâce au disque vert.

Malgré tout, la transition d’un véhicule thermique à un véhicule électrique peut s’avérer pesante pour certains budgets. C’est pourquoi plusieurs pays ont décidé de ne pas faire payer les barrières de péage à tous les possesseurs de voitures électriques. Le premier Etat à avoir pris cette mesure est la Norvège, particulièrement exemplaire dans sa politique de mobilité durable. Les chiffres sont là pour le prouver : 70 % des immatriculations neuves sont électriques. En août, plus de 11 000 voitures neuves sur 16 000 roulaient à l’électricité.

Le Sénat pense déjà à la gratuité des péages

Autre pays qui garantit le péage gratuit pour les véhicules zéro émission : la Russie. En effet, depuis août 2021, l’Etat a pris cette décision pour que 10 % du parc automobile soit électrifié d’ici à 2030. Dans deux ans, la Russie devrait compter 25 000 voitures électriques et 9 000 stations de recharge. Tout comme celui de la Norvège, cet exemple pourrait convaincre la France de suivre le mouvement.

Le gouvernement français y songe en vérité depuis 2012. A l’époque, Arnaud Montebourg (ministre du Redressement productif) et Dephine Batho (ministre de l’Ecologie) avaient annoncé une série de mesures incitatives pour soutenir le secteur de l’automobile électrique. Parmi celles-ci, des tarifs préférentiels aux péages autoroutiers. Neuf ans plus tard, cette idée pourrait être remise sur la table, par le gouvernement ou par des candidats à la présidentielle. 

Le Sénat, quant à lui, s’est saisi du problème en 2020. Dans un rapport de 300 pages, la commission d’enquête consacrée au suivi des concessions a estimé que les profits importants des sociétés d’autoroutes pourraient être mieux utilisés. “La rentabilité des autoroutes doit aussi permettre de verdir via des modulations tarifaires et des investissements en faveur des véhicules propres, du covoiturage et des transports collectifs”, ont noté les sénateurs. De quoi ouvrir la porte à des tarifs avantageux, voire la gratuité.  

Les places de parking pour moto ne seront plus gratuites, désormais, dans plusieurs grandes villes de Suisse. Cette nouveauté, qui est aussi décidée par la Ville de Paris, pourrait servir d’exemple aux métropoles françaises.

Les parkings payants à Lucerne dès le 1er janvier 2022

Au début de l’année 2021, la Confédération suisse a modifié l’ordonnance sur la signalisation routière. Cela permet à toutes les municipalités et cantons du pays de rendre le stationnement payant pour les deux-roues motorisés. Lors de la préparation de ce projet, l’année dernière, le président de la Fédération motocycliste suisse, Walter Wobbman, avait crié au scandale : “Cette décision est une erreur. Les motos ont un grand avantage en matière d’espace. Elles ont besoin de moins de place qu’une voiture”.

Cependant, malgré l’opposition des motards, cette nouveauté a convaincu de nombreuses villes suisses de passer à l’action. A commencer par Lucerne, ville bordée par le lac des Quatre-Cantons, qui lance un projet-pilote de parking payant pour les motos et les scooters, à partir de janvier 2022. Hasard du calendrier ou non : c’est à la même date que la Ville de Paris rendra payant le stationnement. Lucerne a décidé de fixer le tarif à 0,60 €/heure.

Berne et Lausanne prennent aussi des mesures 

Autre commune intéressée par une telle mesure : Berne, qui serait en train d’étudier un projet de stationnement payant pour les motos. Lausanne ne parle pas encore de tarification mais prévoit de limiter le temps de stationnement des deux-roues motorisés en ville, ce qui est également permis par le nouveau cadre légal. Les villes romandes, elles, ne souhaitent pas rendre les parkings payants, pour le moment.

La hardiesse des municipalités helvètes n’a pas toujours été de mise. On peut en effet rappeler les tentatives de Genève il y a quelques années, qui avait fini par renoncer au projet en raison des débats trop importants. La ville de Bâle avait également pour objectif de faire payer les motos, mais la proposition à peine formulée et étudiée, les autorités avaient abandonné l’idée face au courroux local. Est-ce que la réussite de Lucerne et l’ordonnance sur la signalisation routière convaincront ces deux villes de reprendre leurs projets ?

Les villes françaises suivent la marche

En France, trois villes font déjà payer le stationnement : Vincennes, Charenton-le-Pont et Paris. De nombreuses villes commencent à préparer leur transition vers la tarification pour les motos. C’est le cas de Montreuil, qui doit trancher ce débat dès cet automne 2021. Enfin, les deux métropoles de Lyon et Bordeaux, depuis la Loi d’orientation des mobilités (LOM) sont en train de redéfinir leur politique de stationnement et n’excluent pas de mettre à contribution les motards. Des études en ce sens sont d’ailleurs en cours…

Pour rappel, il est facile de disposer de sa propre place de parking pour moto, sécurisée et réservée. Yespark Moto vous propose en effet une location de place privative au mois, dans de nombreuses villes de France dont Paris. Ce service est sans engagement et numérisé : vous pouvez ouvrir la porte du parking via notre application mobile.

Après le succès de sa Zoé, le constructeur français a présenté un nouveau modèle de voiture 100% électrique, cette-fois destiné aux familles : la Mégane E-Tech. 

Présentée au salon de Munich, la nouvelle Renault Mégane E-Tech électrique fait déjà couler beaucoup d’encre. Avec un gabarit bien plus compact que l’ancienne Mégane thermique, cette voiture dispose néanmoins d’un habitacle optimisé. De quoi accueillir une famille pour de longs trajets. Ce qui fait dire à Auto Moto que ce modèle “déclare ouvertement la guerre à la Volkswagen ID3”, dans la catégorie des électriques familiales. 

Deux puissances et deux batteries seront proposées : 

• Batterie de 40 kWh sur modèle 130 ch, d’une autonomie de 300 km (WLTP)
• Batterie de 60 kWh sur modèle 218 ch, d’une autonomie de 470 km (WLTP)

Particularité de ce véhicule, il sera présenté comme végan et écoresponsable. En effet, les fauteuils sont tapissés de textiles recyclés. 

Le prix de la Mégane E-Tech avoisine les 30 000 €

Le logiciel embarqué de cette Renault Mégane électrique sera Android Automotive, le système d’exploitation de Google pour les voitures. L’assistant vocal ou la géolocalisation sont par exemple compris dans ce système. Côté recharge, cette Mégane E-Tech dispose d’un chargeur embarqué de 7 kW (AC), avec une option de 22 kW. 

Le lancement des commandes aura lieu en mars 2022 pour les plus impatients. Le prix de la Mégane E-Tech devrait avoisiner les 30 000 € (aides comprises) selon les prévisions de journaux spécialisés. Cette voiture sera fabriquée dans l’usine de Douai et sera commercialisée dans trois finitions : Équilibre, Techno et Iconic. Si vous avez prévu d’acheter la Renault Mégane E-Tech à sa sortie mais ne disposez pas d’une borne de recharge sur votre place de parking, faites appel à Yespark. Nous installons une borne sur votre place de stationnement ou louons des places de parking avec borne de recharge.

Le respect du Code de la route oblige les publicitaires du secteur automobile à créer des fausses places de parking et installer des petits panonceaux dans le décor de leurs spots télévisés. On vous en a fait une sélection !

Quand ils diffusent une publicité, les constructeurs automobiles sont contraints par le cadre légal. Par exemple, la loi Climat et Résilience leur interdit de promouvoir un véhicule thermique, c’est-à-dire roulant à l’essence ou au diesel, à partir de 2028. Un autre document limite leur créativité : la charte rédigée par l’autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), qui contient une liste de limitations déontologiques.

Parmi les règles à respecter, les annonceurs ne doivent pas faire de la vitesse un argument de vente. Ils doivent aussi montrer des conducteurs prudents au volant, quand bien même ils sont aidés de gadgets de sécurité active. Enfin, au-delà de ce texte, le Code de la route doit toujours être respecté dans les publicités : ceinture de sécurité, clignotants… 

Quand la publicité invente des places de stationnement en pleine nature

Ces obligations poussent les constructeurs à être très précautionneux pour anticiper les sanctions de l’ARPP. C’est pourquoi on peut s’amuser à identifier les panneaux de stationnement ou les bandes blanches qui accompagnent très souvent l’image d’une voiture à l’arrêt. Quand le décor est urbain, cela paraît normal. Mais ce n’est pas toujours le cas…

Nos confrères de Caradisiac ont souligné que l’on trouvait ces fausses places de parking dans des situations assez cocasses, par exemple en pleine nature. On peut ainsi voir un Citroën Berlingo stationner sur une plage déserte, sur une place faite de bric et de broc. Vous pouvez aussi remarquer la Dacia Sandero au cœur de la forêt, la C3 Aircross au bord d’une route irréelle ou encore la Renault Arkana sur un pseudo parking situé sur une digue. Un univers mi-sauvage mi-civilisé au croisement des mondes de la publicité et de la sécurité routière !