Plan antipollution, circulation alternée, voitures électriques… Quelles véritables solutions pour répondre au problème de la pollution dans nos villes ?

On estime qu’à chaque instant, 1 automobiliste sur 5 circulant à Paris est en train de chercher une place de stationnement ! Les flux de circulation seraient dus à hauteur de 20% à cette recherche de place, ce qui correspond en moyenne au niveau de sur-congestion observé à Paris. Mais au-delà des problématiques évidentes de trafic, il nous faut également regarder de plus près les enjeux environnementaux.

Paris, ville polluée, mais à quel point ?

Le seuil d’alerte à la pollution est fixé à Paris à une concentration en particules de 50 microgrammes par m³ sur 24h. De plus en plus souvent, des alertes aux particules fines sont lancées, et des grands plans anti-pollution sont organisés au pied levé. Circulation alternée,  gratuité du stationnement, gratuité des velib et autolib… Mais cet indice de 50 microgrammes n’est pas si alarmant que ça. Il faut savoir que dans une ville comme Pékin l’indice tourne en général autour de 150-300 microgrammes ! La pollution a Paris est bien réelle mais pas de quoi prendre peur non plus.

Quelles sont les mesures adoptées pour réduire la pollution ?

Il y a tout d’abord a circulation alternée. Cette mesure est aujourd’hui  ressentie comme arbitraire et injuste par les parisiens. Certains y voient une mesure punitive, et pourtant, pour la plus grande majorité des automobilistes, utiliser sa voiture ne constitue pas un luxe mais une nécessité. Plutôt que des mesures curatives organisées en catastrophe, nous devons réfléchir à une vraie solution structurelle pour maîtriser ces pics de pollution. Plusieurs solutions sont à l’étude : extension et modernisation du réseau de transport urbain, projet déjà entamé pour le « Grand Paris ». Il existe aussi le covoiturage, de plus en plus tendance grâce à l’appli Citygo par exemple. Enfin la promotion de la voiture électrique. Mais aucune de ces solutions ne répond réellement à la problématique du manque en places de stationnement. Sous nos pieds, on estime qu’à chaque instant 120 000 places de stationnement privé sont libres dans les parkings résidentiels, les parkings de bureau… La solution est sans doute là. La première mesure serait de rendre plus facile le stationnement pour réduire déjà une bonne partie du trafic. Cette capacité de 120 000 places serait capable de répondre à cet écart entre l’offre et la demande, et donc de constituer une véritable solution de fond au problème de la saturation des villes et de la pollution.

En Europe respire-t-on mieux dans certaines grandes villes ?

L’association Respire a publié récemment une étude sur la qualité de l’air dans les villes européennes. Elle a constitué un classement des 100 villes où on respire le mieux. Premier constat aucune ville française n’apparaît dans les 40 villes les moins polluées. Ceci peut s’expliquer en partie par la forte présence du gazole en France. Par exemple Paris est classée 84e.

Dans le haut du classement, on retrouve les villes qui pratiquent une politique dissuasive de circulation des voitures individuelles : Edimbourg (2e), Bristol (12e), Valence (20e) ou encore Rotterdam (21e).

Vous aussi, faites un geste pour la planète !

Les parkings souterrains et la lutte contre la pollution. Pouvoir garer sa voiture rapidement et facilement réduit les émissions de CO2. Louer une place dans un parking souterrain, c’est aussi s’engager contre le réchauffement climatique.

La Cop21 qui se déroule à Paris en ce moment et qui vise à trouver un accord pour lutter contre le réchauffement climatique soulève la question de la pollution des véhicules en ville. La voiture est, en effet, souvent pointée du doigt dans les débats sur le réchauffement climatique. Même si la meilleure solution lorsque l’on habite dans une grande ville est d’utiliser les transports en commun ou le vélo, il est possible tout de même de moins polluer si on utilise un parking souterrain.

Quels sont les arguments en faveur des parkings souterrains ?

La pollution dans les villes est due en partie au nombre important de véhicules. Leurs propriétaires, ayant une place réservée n’ont pas besoin de tourner pendant 20 minutes à la recherche d’une place, et donc économisent 20 minutes d’émission de CO2.

De plus, les intempéries participent à la pollution car les eaux fluviales (non-traitées) sont chargées de poussière et particules qui se trouvent sur votre voiture. Ces eaux de pluie partiellement polluées finissent dans les rivières.

Enfin, côté nettoyage, il vous faudra passer le nettoyeur haute-pression (50 litres d’eau !) sur votre automobile deux fois plus souvent si celle-ci dort dehors. Cette eau supplémentaire aurait aussi pu être économisée si votre voiture était garée dans un parking souterrain.

Et c’est sans considérer l’impact de la construction de nouveaux parkings ! La fabrication de béton consomme beaucoup d’énergie. La principale utilisation d’énergie vis-à-vis du béton vient d’une part, de son acheminement (transport en camion du béton ou des matières premières) et d’autre part de sa confection (mazout ou autre combustible pour cuire la roche en ciment). À cela s’ajoute de la consommation électrique pour brasser mécaniquement le béton. Toutes ces consommations d’énergies entraînent donc une production importante de CO2. Chaque seconde dans le monde, sont coulés 190 m3 de béton, soit 6 milliards de m3 par an soit 300 millions de tonnes de CO2 rejetées. Il est donc préférable d’occuper des parkings déjà existants plutôt que de chercher à toujours en construire plus.

À propos de Yespark:

Yespark propose des places de parking à la location dans toute la France. Nous nous engageons au quotidien pour faciliter la vie de nos abonnées, et agir pour l’environnement. Retrouvez l’ensemble de nos places de parking disponibles en quelques cliques sur Yespark.fr.

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