C’est les YESDAYS, jusqu’à -50% sur votre parking !

Yesdays 2021

C’est le moment de gagner ! Participez à notre grand Jeu ! Cette année, nous vous invitons à tourner la roue pour gagner le code de réduction pour votre futur parking : jusqu’à -50% de réduction*, c’est tentant non ? Les YESDAYS c’est du 26 novembre au 5 décembre 2021. Alors dépêchez-vous de vous amuser, c’est 100% gagnant ! 🥳

Où trouver la roue de la chance ?

La roue de la chance s’affiche à chaque session sur toutes les pages de notre site. Vous ne pouvez pas la manquer.
Sinon une petite vignette YESDAYS s’affiche toujours en bas de votre écran. Il vous suffit de cliquer dessus !

Comment participer et jouer ?

Rien de plus simple, il vous suffit de suivre ces étapes :
1. Renseignez votre email dans le champ prévu à cet effet.

2. Cliquez sur le bouton : JE TOURNE LA ROUE

3. La roue va se mettre à tourner, attendez… et gagnez !
4. Votre code promo va s’afficher 😉 Il ne vous reste plus qu’à trouver votre parking et à bénéficier de la réduction des YESDAYS sur votre 1er mois d’abonnement !

*Attention : Les codes promos sont applicables sur tous les parkings, à l’exception des parkings Indigo et Saemes.

Vous ne souhaitez pas jouer ?

Si vous ne souhaitez pas jouer ou ne pas jouer tout de suite, vous pouvez toujours :

  • cliquer sur la croix en haut à droite pour fermer la popin.
  • cliquer n’importe où sur l’écran en dehors de la popin.
  • cliquer sur le lien : non merci ! qui se trouve en dessous du bouton principal de la popin.  

Suite à une des 3 actions citées plus haut, la popin disparaitra de votre écran, vous laissant la possibilité de naviguer sur notre site en toute tranquillité.

Cependant la vignette rose YESDAYS qui s’affiche discrètement en bas en gauche, restera cliquable au cas où vous souhaitez finalement tenter votre chance et tourner la roue.

Vous venez de jouer mais vous ne vous souvenez pas de votre code promo ?

Pas de panique, il vous suffit de cliquer sur la vignette rose YESDAYS qui s’affiche en bas à gauche de votre écran, votre code promo devrait apparaitre.

Avec le leasing auto, la voiture électrique devient accessible

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Les sociétés de leasing signaient jusque-là des contrats de location pour des voitures thermiques – essence ou diesel. De plus en plus, le marché du crédit-bail automobile fait sa mue et se tourne vers les modèles dits propres, aussi bien les voitures électriques que les hybrides rechargeables. 

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Economique et maintenant électrique, la location de voiture attire de plus en plus de monde.

Louer sa voiture pour réduire le budget

Vous voulez investir dans une voiture prestigieuse mais le prix vous rebute ? Souscrire un crédit trop élevé peut parfois démotiver les potentiels acheteurs. Mais il existe une solution qui séduit de plus en plus de Français ces dernières années : le leasing. Concrètement, la société de leasing achète la voiture auprès d’un vendeur et vous la loue. En général, il existe deux grands types de location : la LOA (avec option d’achat en fin de bail) et la LLD (location longue durée). 

Le leasing est plébiscité car il permet de réduire de manière importante son budget auto. Pour savoir si la voiture de vos rêves est accessible de cette manière, vous pouvez par exemple simuler votre leasing voiture avec Agilauto, un site spécialisé dans ce domaine. La demande, par ailleurs, devient de plus en plus importante sur le marché électrique. Il est en effet plus coûteux d’acheter un véhicule électrique que thermique, parfois en dépit des subventions. C’est pourquoi le leasing devient intéressant dans ce marché. Les sociétés de location s’adaptent, comme nous allons le voir.

Le leasing s’adapte au marché de l’électrique

Prenons l’exemple d’une Audi e-Tron, un modèle électrique premium dont l’acquisition en neuf représente plus de 110 000 €. Grâce au leasing, sur un site comme Agilauto, vous pourrez profiter de cette voiture pour un budget de 733 €/mois environ, pendant deux à cinq ans. Pour se faire une idée, avoir les clés d’une Audi e-Tron pendant 24 mois vous coûtera 17 500 € environ, ce qui est très loin de la valeur de la voiture neuve et ne vous obligera pas à emprunter. Il faudra aussi compter, en général, un premier loyer majoré qui peut bien sûr augmenter la somme.

location achat voiture
Les entreprises qui veulent verdir leur flotte peuvent passer par le leasing.

Cette transition des sociétés de location vers l’électrique répond à une double demande B2C et B2B : à la fois les consommateurs particuliers et les entreprises. Ces dernières aiment cette solution pour renouveler leur flotte automobile. Finies les voitures de fonction qui roulent au sans-plomb 95, place à la mobilité décarbonée ! Pour les entreprises qui veulent effectuer cette transition plus en douceur, les sociétés de leasing proposent aussi des véhicules hybrides rechargeables, à des prix tout aussi intéressants.

Escroquerie : de faux investisseurs utilisent la marque Yespark

yespark logo

[Communiqué] Nous avons appris récemment que des individus prétendent à tort qu’ils travaillent pour le compte de Yespark et proposent d’investir dans des parkings. Nous rappelons que Yespark propose la location de places de parking au mois, mais en aucun cas d’investir dans l’acquisition de parking.

yespark logo

Attention aux arnaques à l’investissement dans les parkings. Yespark a découvert qu’il faisait l’objet d’une usurpation d’identité par un tiers, qui se présente comme commercial pour le compte de la société. L’escroc démarche ses victimes en leur proposant d’investir via une SCPI dans des parkings, en leur assurant des revenus importants. Le montage financier mis en avant par l’arnaqueur est censé être réalisé entièrement par internet, sans aucune rencontre physique ni visite desdits parkings. Sur quoi la victime est priée de réaliser un virement très conséquent sur un compte domicilié au Luxembourg.

Yespark vous incite donc à une grande vigilance et rappelle que la société ne propose aucune offre d’investissement dans l’acquisition de parking. Yespark est un site de location de places de parking au mois. 

Si vous êtes victime d’une tentative d’arnaque, nous vous prions de bien vouloir nous en informer à hello@yespark.fr 

Prime à la conversion : tout ce qu’il faut savoir

En respectant certaines conditions, il est possible de bénéficier d’une aide financière lorsque vous achetez ou louez un véhicule moins nocif pour l’environnement et mettez votre ancien véhicule à la casse. Il s’agit de la prime à la conversion.

La prime à la conversion peut réduire considérablement le budget pour acheter une voiture électrique.

Qui peut prétendre à la prime à la conversion ? 

Voici les différentes conditions à respecter pour avoir droit à la prime à la conversion

  • Acheter ou louer un véhicule entre le 3 août 2020 et le 31 décembre 2021
  • Être domicilié en France et y vivre de manière stable
  • Le revenu fiscal de référence par part inférieur indiqué sur l’avis d’imposition de vos revenus de l’année précédente est inférieur ou égal à 13 489 € (avis d’imposition 2019 sur vos revenus 2018 pour un véhicule acquis en 2020, avis d’imposition 2020 sur vos revenus 2019 pour un véhicule acquis en 2021). 

De plus, si vous travaillez ou habitez dans une Zone à Faible Emissions (ZFE), il existe une surprime d’un montant de 1000 euros. 

Attention : vous ne pouvez bénéficier de la prime à la conversion qu’une seule fois et ce jusqu’au 1er janvier 2023. 

Enfin, pour en faire la demande vous devez également : 

  • être majeur (18 ans ou plus)
  • être domicilié en France et y vivre
  • mettre au rebut un vieux véhicule
  • acheter un véhicule peu polluant (électrique, hybride, etc)
  • avoir un revenu fiscal de référence par part inférieur ou égal à 13 489 € (avis d’impôt 2019 sur les revenus 2018). Toutefois, dans le cas ou le véhicule acheté est électrique ou hybride rechargeable, vous pouvez tout de même bénéficier de la prime en cas de dépassement

Quels sont les véhicules éligibles à la prime à la conversion ?

Voici la liste des caractéristiques de véhicules que vous pouvez acheter ou louer pour bénéficier de la prime à la conversion : 

  • Voitures particulières (VP) et camionnettes (CTTE) électriques dont le taux d’émission de CO2 est inférieur ou égal à 20 g/km
  • VP ou CTTE hybride au taux de CO2 est de 50g/km au plus
  • VP ou CTTE au taux d’émission de CO2 compris entre 51g et 137g/km, classé Crit’air 1 ou 2 si le véhicule est immatriculé après le 1er septembre 2019 (plafond ramené à 109g/km pour les VP ou CTTE immatriculés avant mars 2020
  • Deux-roues, trois-roues et quadricycles électriques si ces derniers marchent sans batterie au plomb. Notez également que la puissance doit au moins être égale à 2 ou 3 kW (selon la norme européenne applicable).

Quelles conditions pour mon ancien véhicule ? 

De même que votre nouveau véhicule, l’ancien véhicule dont vous vous séparez doit lui aussi remplir des conditions spécifiques. 

Véhicule essence

  • Il doit avoir fait l’objet d’une 1ère immatriculation avant janvier 2006
  • Il doit être votre véhicule depuis au moins 1 an
  • Être immatriculé en France dans une série normale ou avec un numéro d’immatriculation définitif
  • Si le véhicule a été déclaré par un expert comme étant endommagé, il doit être assuré depuis au moins 1 an à la date de sa remise pour destruction ou à la date de facturation du véhicule acquis ou loué.

Bon à savoir : il est possible depuis juin 2020 d’obtenir une prime au rétrofit électrique si vous changez le moteur de votre véhicule thermique en électrique. 

voiture électrique Volkswagen
Dans le cas de rebut d’un véhicule thermique pour un achat de voiture électrique, vous avez six mois pour faire votre demande de prime.

Véhicule diesel 

  • Être une voiture particulière (VP) ou une camionnette (CTTE)
  • Avoir fait l’objet d’une 1re immatriculation avant janvier 2011
  • Appartenir au bénéficiaire de la prime depuis au moins 1 an sans mise au rebut
  • Être immatriculé en France dans une série normale ou avec un numéro d’immatriculation définitif
  • Être remis pour destruction dans les 3 mois précédant ou les 6 mois suivant la facturation du nouveau véhicule à un centre “véhicules hors d’usage” (VHU) agréé ou à une installation agréée de dépollution et de démontage de véhicules hors d’usage
  • S’il s’agit d’un véhicule considéré comme un véhicule endommagé par un expert, il doit faire être assuré depuis au moins 1 an à la date de sa remise pour destruction ou à la date de facturation du véhicule acquis ou loué.

Quel est le montant de la prime à la conversion ? 

Le montant de la prime à la conversion varie en fonction du véhicule acheté et de votre revenu fiscal de référence par part du foyer. Elle est peut-être cumulée avec le bonus écologique, une aide pour l’achat d’une voiture électrique. 

Pour connaître vos droits à la prime à la conversion, le plus rapide est d’effectuer une simulation gratuite en ligne, comme par exemple sur le site Mes-Allocs.fr. 

Comment effectuer la demande ?

Lors de l’achat ou la location de votre nouveau véhicule, il est possible que le concessionnaire évoque de lui-même la prime à la conversion. Si toutefois ce n’est pas le cas, c’est à vous d’entamer les démarches. 

S’il s’agit d’un achat, vous avez jusqu’à 6 mois après la date de facturation du véhicule pour faire votre demande.
Si c’est une location, le délai est jusqu’au premier loyer. 

Voici les éléments dont vous aurez besoin pour effectuer votre demande de prime à la conversion : 

  • Certificat d’immatriculation (carte grise) du véhicule acquis ou loué à votre nom
  • Carte grise du véhicule ancien mis à la casse (si vous en déclarez un)
  • Un RIB à votre nom propre

5 conseils pour préserver sa voiture électrique en hiver

hiver voiture electrique

Lors de la saison hivernale, les performances de la batterie des véhicules électriques sont détériorées. Afin de conserver la meilleure autonomie possible, il convient d’avoir quelques bonnes pratiques. Yespark, spécialiste de la recharge, vous en présente cinq !

hiver voiture electrique
La priorité est de garer sa voiture électrique dans un parking pour la protéger du froid.

1. Trouvez un parking pour garder la batterie au chaud

Une étude norvégienne récemment publiée indique qu’en hiver, l’autonomie d’une batterie de voiture électrique baisse de 10 % à 30 %. Les anciens modèles sont souvent les plus exposés aux températures hivernales. Voici pourquoi il convient au maximum de maintenir la batterie au chaud. C’est en ce sens que Renault Group affirme : “C’est toujours bien de le rappeler. Un garage ou un parking fermé sont aussi vos alliés pour lutter contre le froid glacial et ses conséquences sur la batterie”. 

Si vous n’avez pas de solution, faites confiance à Yespark. Nous disposons de nombreux parkings sécurisés en France (box, garages souterrains, places de parking…). Désormais, nous proposons des parkings fermés équipés de bornes de recharge électrique, pour accueillir votre voiture en hiver ou toute l’année. N’attendez plus et prenez un abonnement.

2. Gardez toujours au moins 20 % d’autonomie

Notre deuxième conseil est de toujours garder un minimum de 20 % d’autonomie dans la batterie. Tout d’abord, sachez qu’une batterie exposée au froid perd en moyenne 1 km d’autonomie par heure. En garant votre véhicule plusieurs heures, vous risquez de ne pas avoir assez d’électricité pour effectuer votre trajet. 

De plus, il est important de conserver ce seuil minimal afin de garantir le bon redémarrage de la batterie, qui aura besoin de se réchauffer. 

batterie voiture hiver froid
Chaque heure passée dehors, une voiture électrique perd 1 km d’autonomie.

3. Pratiquez l’éco-conduite

Le principal en hiver est d’adapter son style de conduite dans le but de consommer un minimum d’énergie possible. Dites adieu aux freinages brusques ou aux accélérations trop brutales. Le freinage récupératif, quand la batterie est à température optimale, permet aussi d’allonger l’autonomie de votre voiture électrique. On vous invite donc à rouler plus lentement et plus souplement. 

Non sans malice, Automobile Propre rappelle que les pionniers de l’automobile électrique “ont dû parfois réduire de plusieurs dizaines de km/h leur vitesse afin de pouvoir rentrer à la maison”. Yespark prône donc la vigilance, d’autant plus dans une saison où les risques d’accidents sont accentués (verglas, aquaplaning, bourrasques de vent…).

4. Laissez votre voiture branchée à la borne

L’Automobile Magazine est formel : “Afin d’éviter toute déconvenue, en hiver, nous vous conseillons de laisser votre voiture électrique branchée chez vous ou dans la rue”. Pourquoi donc ? Selon le journal spécialisé, cela lui permettra de pomper régulièrement de l’énergie sur le réseau afin de maintenir une température optimale et ainsi faciliter le redémarrage. Nul besoin de la laisser branchée « non stop », mais au moins dans les heures qui précèdent son utilisation.

Si vous avez besoin d’installer une borne de recharge à votre domicile, Yespark peut vous accompagner dans ce projet. Avec nos électriciens qualifiés IRVE, nous nous chargeons de vérifier les potentiels travaux à effectuer et gérons la partie administrative avec votre syndic de copropriété. 

parking avec borne de recharge
Yespark vous propose des solutions de borne de recharge sur votre emplacement de parking !

5. Optimisez l’utilisation du chauffage

Enfin, il conviendra de veiller à ne pas trop utiliser le chauffage pendant la route. Comparé à l’éclairage, à la radio ou encore aux essuie-glaces, les systèmes de chauffage ou de climatisation sont très énergivores. Activé à plein régime, le chauffage peut faire chuter l’autonomie de près de 20 km. Privilégier le chauffage des sièges ou du volant sera plus efficace et préservera votre autonomie ou activez simplement le mode « Eco ».

Surtout, pensez à préconditionner le véhicule avant votre départ, pendant sa charge. En effet, presque toutes les voitures électriques permettent désormais de chauffer l’habitacle en amont, parfois via une application mobile. Cela permettra de ne pas rogner sur la batterie pendant le trajet. 

Waze : la suspension des signalements n’est pas encore possible

gps appli waze police

Depuis le lundi 1er novembre, les forces de l’ordre peuvent théoriquement demander à Waze, Coyote et autres applications de conduite de suspendre temporairement la signalisation des barrages routiers. Mais la technologie n’étant pas prête, cette mesure n’est pour le moment pas applicable. 

gps appli waze police
L’interdiction des signalements de contrôle sur Waze ne peut pas encore être mise en œuvre.

Un décret pour interdire les signalements de police sur Waze

C’est un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre dans nombre de médias automobiles ces dernières semaines. Sans doute parce qu’il touche à une application utilisée massivement (près de 15 millions d’utilisateurs en France), et qui permet une réelle solidarité entre les automobilistes. Cet outil d’assistance de conduite, Waze pour le nommer, sert à la fois de géolocalisation et de signalement des radars et contrôles routiers. 

Depuis 2014, cette application israélienne s’est conformée au droit français en transformant les alertes-radars en “zones de contrôle”. Waze a toujours concilié l’intérêt des automobilistes et la loi en vigueur, travaillant avec les autorités. C’est par exemple la première application GPS de France à intégrer les zones à faibles émissions (ZFE), recensant ainsi les voies accessibles en fonction des catégories Crit’air des véhicules. 

Dans cette optique, une nouvelle étape devait être opérée à partir du 1er novembre 2021, conformément au décret paru le 19 avril au Journal officiel : la possibilité pour la police et la gendarmerie, avec l’aval du préfet, de demander la suspension temporaire des signalements de contrôles routiers. Le but est d’interdire “à tout exploitant d’un service électronique d’aide à la conduite ou à la navigation par géolocalisation de rediffuser au moyen de ce service tout message ou toute indication (…) susceptible de permettre aux autres utilisateurs de se soustraire au contrôle routier”. Cette mesure concerne aussi bien Waze que Coyote et d’autres applications similaires. 

interdiction waze controle police vitesse
Les braqueurs, évadés d’asile, terroristes, et les automobilistes alcoolisés ou drogués ne pourront plus esquiver les barrages routiers à l’avenir.

Une mesure qui concerne des contrôles très spécifiques

L’objectif est bien précis et cantonné à des situations particulières. Il s’agit d’une suspension de deux heures maximum pour les contrôles d’alcoolémie et de stupéfiants et d’une suspension de douze heures maximum pour les barrages destinés à interpeller des individus suspectés d’enlèvement ou de terrorisme, ainsi que les braqueurs et les évadés d’asile psychiatrique. 

Quant au champ d’application de la mesure, il ne pourra s’étendre que dans un rayon de 2 km en agglomération et 10 km hors agglomération. Sont ainsi exemptés de suspension les 47 000 radars automatiques que compte le territoire ou encore les contrôles de vitesse. C’est-à-dire les principaux signalements renseignés par les utilisateurs de l’application. 

L’outil technique des forces de l’ordre n’est pas prêt

Cependant, si l’arsenal législatif est bien débloqué, en revanche, les moyens techniques ne sont pas prêts. C’est ce que le ministère de l’Intérieur a expliqué au quotidien Le Parisien. En effet, le dispositif informatique (surnommé la “cape d’invisibilité”) qui doit permettre aux policiers d’automatiser leurs demandes d’interdiction n’est pas en état de fonctionner. Du côté de Coyote, on explique que tout est prêt pour faire face à ce nouvel enjeu de sécurité (Marianne). 

Pour le moment, donc, les automobilistes peuvent continuer de signaler tous les contrôles d’alcoolémie, de stupéfiants ou encore les barrages sur les applications ci-dessus évoquées. Pour combien de temps ? Impossible de le savoir. La Sécurité Routière a reconnu que le développement de cet outil n’avait pas été priorisé par le ministère. 

justice droit
L’appli Coyote a déposé une question prioritaire de constitutionnalité, estimant que le décret est opposé aux libertés fondamentales des utilisateurs.

Une question de constitutionnalité à surmonter

Au-delà de cette question technique, il reste un obstacle constitutionnel. En effet, si Waze s’est dit prêt à “travailler avec les pouvoirs publics pour mettre en place les meilleures solutions”, ce n’est pas le cas de Coyote, qui a déposé une Question prioritaire de constitutionnalité (QPC). L’application veut démontrer que cette mesure va à l’encontre de la loi républicaine, et en particulier la liberté de communication entre les utilisateurs d’un même service d’aide à la conduite. Cette QPC reste donc à trancher par le Conseil constitutionnel, saisi le 16 septembre.

Les usagers de la route, eux, ne sont pas tous convaincus. Leur principale inquiétude peut être résumée par cette question de Moto-Net.com : “Qu’est-ce qui empêche à terme l’Etat d’étendre cette invisibilité à tous les types de contrôles, vitesse comprise ?”. Rappelons, comme un motif de confiance, que l’Etat et Waze ont collaboré très ponctuellement lors de l’attentat de Charlie Hebdo en 2015 et qu’aucun abus des interdictions n’a été constaté depuis cette date.