Chers cyclistes, les pneus crevés, c’est de l’histoire ancienne !

Un pneu révolutionnaire, qui ne nécessitera plus jamais de gonflage et dont le financement a déjà atteint des sommets, sera mis à disposition en juin 2024 pour les vélos et les trottinettes, marquant ainsi une avancée majeure dans le domaine des deux-roues.

L’entreprise The Smart Tire Company a conçu des pneus sans airs incroyablement résistants. Fini les crevaisons ! Ces pneus, dont le financement a suscité un vif intérêt, seront disponibles pour les vélos et les trottinettes. Cela marque une réelle avancée pour le marché des deux-roues, s’inscrivant dans la lignée des technologies de pneus sans chambre à air de Michelin et Goodyear.

Crédits photo : The Smart Tire Company

Les secrets d’une technologie révolutionnaire :

Les pneus baptisés “METL” sont fabriqués à partir d’un matériau découvert par la NASA, ils ont déjà remporté deux prix CES en janvier 2023. En pratique, le Nitinol, un alliage de nickel et de titane, est à la fois incroyablement élastique et flexible, tout en étant extrêmement résistant. La société The Smart Tire Company a obtenu une autorisation exclusive de l’agence spatiale américaine pour l’utilisation de cet alliage dans ses fabrications.

Ce projet, lancé en 2021 avec seulement 115 000 $ de financement, a vu le jour en deux ans ! Bien que ces pneus aient une durée de vie pratiquement illimitée, il sera nécessaire de remplacer la bande de roulement tous les 8 000 à 13 000 km. Ces pneus ont été spécialement conçus pour les vélos de route et sont disponibles en trois tailles : 700 x 32c, 700 x 35c et 700 x 38c, offrant des largeurs de 32, 35 et 38 mm respectivement.

Une nouvelle approche du pneu, pour un impact écologique moindre

Récemment, Michelin a dévoilé le pneu « UPTIS« , conçu pour équiper nos voitures. Tout comme le “Tweel” que l’entreprise au bibendum avait sorti en 2007 pour les véhicules de chantier, le pneu “UPTIS” est sans chambre à air. Résistant à l’usure, il ne nécessite aucun entretien en termes de contrôle de pression ou de gonflage. Sa commercialisation devrait débuter en 2024.

L’entreprise Goodyeara a aussi proposé une technologie sans air appelé le “pneumatique sans pneumatique”. Avec The Smart Tire Company, ces trois acteurs amènent des solutions durables pour un secteur du transport plus vert.

Le pneu “METL” semble incarner une véritable avancée en termes de praticité et d’écologie, et son coût initial peut finalement sembler justifié compte tenu de son impact positif. Le METL sera disponible au prix de 500 $, tandis que la version complète du pneu coûtera 1500 $, et la variante en carbone sera proposée à 2300 $. En ce qui concerne les pneus pour trottinettes, ils seront disponibles à 150 $. Vous avez dès à présent la possibilité de passer commande sur la plateforme Kickstarter en vue d’une livraison prévue pour l’été prochain !

Comment préserver la batterie de sa voiture électrique ?

La batterie d’une voiture électrique peut s’user plus ou moins rapidement en fonction de la manière dont elle est sollicitée au quotidien. Dans cet article, on vous présente les différentes techniques à connaître pour préserver ses performances le plus longtemps possible.  

Utiliser le véhicule électrique régulièrement

Bien que cela puisse sembler contradictoire, il est important d’utiliser fréquemment votre voiture électrique pour préserver sa batterie. En effet, cette dernière risque de perdre en capacités lorsqu’elle reste inactive pendant de longues périodes. Le mieux est de conduire quotidiennement la voiture, même pour les petits trajets. C’est d’ailleurs pourquoi les véhicules électriques ne sont pas idéals pour les utilisateurs occasionnels. Si toutefois vous êtes contraint de laisser votre voiture au repos pour une durée assez longue, une batterie chargée à 50% vous permettra de limiter les pertes de performances.

Privilégier la recharge à domicile

Recharger trop souvent votre véhicule électrique via des bornes publiques peut avoir un effet néfaste sur la batterie. En effet, les charges rapides à répétition réduisent la capacité de la batterie d’environ 1% par an. Il est donc préférable d’opter pour une charge lente à domicile. Cela permet de réduire la température à laquelle la batterie est chauffée durant sa recharge et ainsi d’allonger sa durée de vie. Vous pouvez par exemple charger votre véhicule la nuit pour qu’elle soit prête à être utilisée le lendemain. Veillez toutefois à bien choisir votre offre d’électricité de sorte à bénéficier de tarifs attractifs et d’économiser sur vos factures. Pour cela, découvrez les fournisseurs d’électricité les moins chers en 2023.

Recharger correctement la batterie de la voiture

Une batterie de voiture électrique ne doit pas être rechargée n’importe comment. Il faut notamment veiller à conserver un niveau de charge optimal, c’est-à-dire entre 20% et 80%. Vider complètement la batterie est un geste à bannir absolument pour ne pas risquer son vieillissement prématuré. De la même manière, charger la batterie jusqu’à 100% est également à éviter. L’idéal est d’effectuer fréquemment des petites charges de 10% à 15%. De cette manière, la batterie de la voiture électrique a toutes ses chances de rester fonctionnelle et efficace pendant longtemps. Vous ne savez toujours par quel fournisseur d’électricité choisir ? Rendez-vous sur Hello Watt pour comparer les offres. 

Patienter avant et après la recharge 

Si vous avez l’habitude de recharger directement votre véhicule électrique une fois rentré chez vous, sachez que cela est déconseillé. En effet, la batterie a besoin de refroidir avant d’être rechargée. Il est donc judicieux de patienter après un trajet afin que le chargement puisse se faire dans les meilleures conditions. Cela est également valable dans le cas contraire. Lorsque vous venez de recharger la batterie de votre voiture, évitez de l’utiliser juste après. Attendez un moment afin que la batterie retrouve une température adéquate. Il s’agit d’un simple geste qui vous permettra de préserver votre batterie sur le long terme.

Abriter votre voiture électrique

Comme vous l’aurez compris, la batterie d’une voiture électrique est sensible à la température. Si vous en avez la possibilité, il est donc fortement recommandé de l’abriter dans un garage ou un parking couvert. Le véhicule sera ainsi protégé du soleil et des températures extrêmes. Par ailleurs, cela permettra également de moins consommer d’énergie pour le chauffage ou la climatisation lorsque vous utiliserez la voiture. Dans le cas où vous n’avez pas de garage à disposition, essayez au moins de trouver une place à l’ombre pour limiter l’exposition à la chaleur. Vous cherchez un moyen de réduire le coût de chargement de votre borne à domicile ? Découvrez l’impact de la pompe à chaleur sur la recharge.

Adopter les bons gestes de conduite

La conduite de votre véhicule électrique a aussi un rôle à jouer dans la préservation de votre batterie. Les accélérations et décélérations brusques peuvent notamment l’user plus rapidement. Si possible, adoptez une conduite souple et modérée. En outre, l’usage d’équipements énergivores a bien entendu de grosses conséquences sur l’autonomie de la voiture. Veillez donc à utiliser avec parcimonie le chauffage, la climatisation ou encore les appareils multimédias. Notez pour finir qu’une grande partie des voitures électriques intègrent un mode “éco” qui est justement conçu pour économiser de la batterie. N’hésitez donc pas à l’utiliser.

Bordeaux, la ville la plus chère pour louer une voiture ?

La location de voiture fait partie de la vie quotidienne de nombreuses personnes. Elle est par exemple largement utilisée pour les voyages et les déplacements professionnels. Cependant, la pandémie de 2020 a entraîné une baisse significative de la demande de location de voitures, provoquant ainsi une crise sur ce marché et une hausse importante des prix. Selon Carigami, un comparateur de services de location de voitures, le tarif moyen d’une semaine de location dans les cinq plus grandes villes françaises a augmenté de 110 % entre la période précédant la Covid-19 et 2023. En outre, on constate des prix particulièrement élevés à Bordeaux. Comment expliquer ce phénomène et peut-on espérer une amélioration dans un futur proche ?

Des prix en forte augmentation depuis 2019

En 2019, le coût de location de base d’une voiture variait entre 150 € et 300 € par semaine, selon la classe automobile choisie. Selon le comparateur Carigami, en 2022, le coût moyen d’une semaine de location s’élevait à 332 €, ce qui représentait une baisse de 10 % par rapport à 2022, mais une augmentation de 27 % par rapport à 2019. À Bordeaux, le prix de location hebdomadaire est passé de 249 € en 2019 à 429 € en 2023. Qu’est-ce qui explique cette hausse ?

Selon Carigami, Bordeaux est la seule ville où louer une voiture thermique est plus coûteux que louer une électrique, en raison d’une offre qui ne suit pas une demande en forte hausse. Une pénurie de voitures thermiques aurait entraîné une augmentation des prix. Cette augmentation des tarifs serait donc due à une offre qui ne répond plus aux besoins de ses consommateurs.

Une offre qui ne répond plus à la demande

Selon les données fournies par le comparateur, le coût moyen d’une journée de location à Bordeaux pour une voiture thermique s’élève à 62 €, dépassant ainsi les tarifs de Paris 55 €, Marseille 57 €, Toulouse 56 €, et Lyon 50 €. La location d’une voiture électrique s’élève par contre à 57 €, moins cher donc que celle d’une voiture thermique. Dans les autres villes, la situation est inverse.

Néanmoins, la demande se porte encore principalement sur les modèles thermiques. La démocratisation de la voiture électrique se fait petit à petit, ralentie notamment par l’autonomie des batteries et par des signaux de performances jugés inférieurs à ceux des modèles thermiques. Concrètement, les habitudes de consommation prennent du temps à évoluer. On note néanmoins une tendance à la baisse en cette fin d’année et on ne peut qu’espérer que cela continue vers 2024.

Pour conclure, en 2023, Bordeaux a connu des tarifs de location atteignant des niveaux records, en grande partie en raison des effets prolongés de la crise du COVID-19, certains parlent de « covid long ». Cette hausse des tarifs a également été influencée par des lacunes sur le marché, en particulier par une rareté de voitures thermiques disponibles à la location.

Actuellement, nous observons une tendance des prix à la baisse, et avec la généralisation de la voiture électrique, il est possible d’espérer que cette tendance se poursuive en 2024. Cependant, peut-on envisager un retour au niveau des prix de 2019 ? La location de voiture est-elle devenue un luxe ? Ces questions pourraient faire l’objet d’un futur article !

Ces radars sanctionnent plusieurs infractions en même temps

Les contrôles se durcissent encore pour les automobilistes : de nouveaux radars devraient être installés sur les routes d’ici à la fin de l’année 2023. Et ces radars ne seront pas cléments : ils détectent deux nouvelles infractions au Code de la route et peuvent en verbaliser plusieurs à la fois.

150 radars multi-infractions seront déployés

Pas de surprise, car le gouvernement l’avait déjà annoncé, mais la nouvelle ne va pas plaire : 150 nouveaux radars se retrouveront sur les routes françaises. Et d’après Coyote, cette nouvelle génération de radars pourra enregistrer plusieurs infractions en une seule fois. Ils pourront verbaliser : 

  • le non-respect des zones réservées aux pistes cyclables ;
  • le non-respect du sas vélo ;
  • les excès de vitesse dans les deux sens de circulation ;
  • l’usage du téléphone au volant ;
  • le non-port de la ceinture de sécurité ;
  • les passages au feu rouge.

Pour détecter efficacement ces infractions, les radars seront équipés d’une caméra de pointe et de logiciels basés sur l’intelligence artificielle. 150 de ces nouveaux modèles seront déployés d’ici à la fin de l’année 2023. Une trentaine d’entre eux avait déjà été testée à Toulouse durant l’année 2022 ; des tests concluants selon les pouvoirs publics.

De nouvelles infractions peuvent être détectées par ces radars

Il faut également savoir que le gouvernement a instauré un nouveau décret en juillet dernier. Ce décret (article R130-11 du Code de la route) permet aux radars de contrôle de sanctionner jusqu’à 15 infractions, soit deux de plus qu’auparavant : 

  • le non-respect des limites de poids des véhicules ;
  • la circulation d’un véhicule en marche normale sur la partie gauche d’une chaussée à double sens de circulation.

Rappelons donc que les radars peuvent aussi contrôler le dépassement, l’engagement dans une intersection, le niveau d’émissions sonores, l’obligation d’assurance auto (responsabilité civile voiture) ainsi que le port du casque obligatoire pour les conducteurs de deux-roues.

Pour l’instant, aucun radar installé en France n’est en mesure de contrôler l’ensemble des 15 infractions à la fois. Mais on peut imaginer que de nouveaux modèles capables de verbaliser pour toutes ces infractions pourraient arriver d’ici à quelques années.

Parking et start-ups : au coeur d’un secteur novateur

Que faire des parkings ? À une époque où les villes cherchent à réduire le nombre de voitures circulant en leur sein, le nombre de places vacantes augmente. D’autre part, comment permettre aux véhicules “propres” de se garer et de s’alimenter ? En d’autres termes, comment offrir aux vélos des solutions de stationnement sécurisé, et comment permettre à tous les véhicules électriques de se recharger ? Autant de questions auxquelles plusieurs start-ups cherchent à répondre.

Repenser l’usage des parkings

Dans les années 1950 et 1960, le nombre de voitures a explosé en France. Et avec lui, le nombre de places de parking. On peut se souvenir de la construction des grands ensembles et des kilomètres carrés de parking les accompagnant. Jusqu’à très récemment, la création et la gestion des places de stationnement était un Eldorado : une demande très forte, toujours croissante, pour un actif peu onéreux et simple à administrer.

Cependant, les temps changent. Le nombre de voitures circulant dans les centres-villes tend à se réduire pour rendre les villes plus propres, plus respirables. Alors, que deviendront toutes ces places de parking désormais vacantes ? À une ère ou la gestion de l’espace en milieu urbain est un enjeu crucial, il serait impensable de laisser ces places vides.

Différentes start-ups novatrices pour réaménager la ville

Ainsi, plusieurs start-ups ont décidé de “mettre les mains dans le cambouis”. Il faut diversifier les usages, repenser l’aménagement des parkings, permettre à de nouvelles formes de mobilités d’en profiter. C’est par exemple le cas de Yespark.

“Optimiser l’existant pour faire place à la ville du futur, mobile et durable.” Telle est la devise du spécialiste de la location de places de parking, pour les longues comme courtes durées. Ainsi, plusieurs actions sont mises en oeuvre pour transformer ces grands espaces de stationnement et les adapter aux nouveaux défis de la mobilité en ville.

On peut évoquer la transformation de places destinées aux voitures en places vélo. Sur une seule place voiture, il est possible de stationner une dizaine de vélos. Une initiative pertinente alors que les mairies poussent toujours plus à l’usage de la petite reine.

De l’avenir des parkings

On peut également penser au déploiement de bornes de recharge pour voiture électriques sur des places traditionnelles. “La recharge pour tous”, argumente Yespark ! Car si la recharge proche de chez soi n’est pas accessible à tous, la transition vers la voiture électrique sera bien complexe. “Nous avons un peu plus de 1 000 bornes dans notre parc”, allègue Charles Pfister, co-fondateur et CEO de Yespark. La volonté de ce modèle est de développer la charge lente (7,4 kW), afin de permettre aux particuliers de charger leur véhicule durant la nuit. Et pour les professionnels, l’offre peut fournir un débit jusqu’à 22 kW, pour répondre aux enjeux des entreprises disposant d’une flotte de véhicules électriques.

Une autre start-up a aussi fait du réaménagement des parkings ses lettres de noblesse : DouzePointCinq. “Il y a environ 30 % de places libres dans les parkings”, rappelle Paul Martichoux, patron de cette entreprise. Depuis 2020, DouzePointCinq réaménage ces places vacantes en espaces de stationnement pour vélos et vélos-cargos. Elle installe aussi des solutions de recharge et aménage les parkings avec des vestiaires ou encore des relais wi-fi à destination des professionnels. “C’est un besoin de tout le marché d’avoir des micro-hubs pour la logistique”, explique Paul Martichoux.

Les parkings ont donc encore un bel avenir, si tant est que leurs usages soient adaptés aux nouvelles mobilités !

Une borne de recharge fait payer moins si l’électricité est « verte » !

Au Danemark, un opérateur de bornes de recharge pour voitures électriques a instauré un système de tarification pour le moins original : plus l’électricité délivrée est “verte”, moins vous payez !

Un prix qui varie en fonction de la disponibilité en énergies renouvelables

Mais comment cela fonctionne-t-il ? Habituellement, lorsque vous rechargez une voiture électrique, l’opérateur affiche le prix du kWh que vous allez payer. Dans le cas de cet opérateur danois, le prix change selon la quantité d’électricité issue des énergies renouvelables à un instant T.

En d’autres termes, lorsque la production d’électricité issue de l’éolien et du solaire est à son maximum, le prix est au plus bas ! Au cours de la journée, l’entreprise donne le taux d’énergie renouvelable en usage sur le réseau.

Ce système vise donc à inciter les automobilistes à recharger leur véhicule électrique au moment où la production électrique est la plus “verte”. Et pour informer au mieux les propriétaires de voiture électrique, les prix sont affichés en direct sur un panneau visible depuis la route. Ce qui est assez rare dans le cadre de la recharge électrique !

Plus l’électricité est verte, moins vous payez

“Nous voulons encourager les gens à recharger leur voiture lorsqu’il y a beaucoup d’énergie verte dans le réseau”, explique le responsable des solutions énergétiques chez Better Energy, Peter Munck Soe-Jensen. “Quand il y a beaucoup de soleil ou quand le vent souffle, nos prix diminuent”.

Ce système a été mis en place par l’entreprise Better Energy, au sein de sa station “Better Energy Charge”. Cette société est spécialisée dans les énergies renouvelables et gère un parc de panneaux photovoltaïques à proximité de la station. Ce parc est également assigné à d’autres fonctions comme la recherche et développement dans divers secteurs technologiques.

Recharge des voitures électriques : vers une énergie plus propre ?

Aujourd’hui, la recharge des voitures électriques est un véritable enjeu pour l’Europe. Cette initiative pourrait inciter à diversifier les sources d’énergie pour charger ces véhicules. En effet, si les émissions de gaz à effet de serre des voitures électriques sont nulles, il n’en est pas toujours de même pour la production de l’électricité. Ainsi, “verdir” les méthodes de production d’électricité destinée à charger les véhicules électriques contribuera à réduire l’empreinte carbone de l’Union européenne.