Stationnement : pour contester une amende, il faudra la payer

Le lundi 4 décembre 2023, l’Assemblée a voté un texte rétablissant l’obligation de payer un forfait post-stationnement pour pouvoir le contester. Cette réforme devrait entrer en vigueur d’ici au 30 juin 2026 au plus tard.

Forfait post-stationnement : un texte de loi rétablit l’obligation de paiement

Jusqu’à présent, il était possible de contester un forfait post-stationnement (cette sanction financière a remplacé les amendes de stationnement lorsque vous dépassez la durée pour laquelle vous avez payé) sans l’avoir réglé.

Mais l’Assemblée a approuvé un texte rétablissant l’obligation de paiement avant contestation d’un FPS. Quarante-cinq voix ont été prononcées en faveur de ce rétablissement contre vingt-trois contre. La majorité a voté en faveur de ce texte : deux députés sur trois chez Les Républicains et le groupe Liot ; la gauche a voté à majorité contre et le Rassemblement national s’est abstenu.

Dans le détail, cette loi présentée par le député Daniel Labaronne (Renaissance) “rétablit l’obligation de paiement préalable du forfait de post-stationnement et de son éventuelle majoration, dans la limite d’un plafond fixé par le décret en Conseil d’Etat, comme condition à la recevabilité d’un recours contentieux, sauf cas exceptionnel.

Les exceptions concernées sont : 

  • vol ou destruction du véhicule ;
  • usurpation de la plaque d’immatriculation du véhicule ;
  • cession du véhicule ;
  • perception de faibles revenus ;
  • l’automobiliste est titulaire d’une carte mobilité inclusion.

Quelques désaccords quant au texte

Ce texte devrait entrer en vigueur le 30 juin 2026 au plus tard, soit un délai de deux ans et demi. Pour rappel, en septembre 2020, l’obligation de paiement avait été jugée contraire à la Constitution. En effet, saisi par une Question prioritaire de constitutionnalité (QPC), le Conseil constitutionnel avait observé que le paiement préalable d’un FPS engendré deux problèmes : 

  • “aucune disposition législative ne garantissait que la somme à payer pour contester les FPS et leur majoration ne fut trop élevée pour le requérant” ;
  • “aucune exception n’avait été prévue par le législateur pour tenir compte de circonstances ou de situations particulières”.

Toutefois, la censure du Conseil constitutionnel avait entraîné une forte croissance du nombre d’affaires en instance : 183 000 dossiers non résolus à la fin de n’année 2022, avec pour conséquence “une situation compliquée qui pénalise aussi nos concitoyens”, d’après M. Labaronne.

De leur côté, les détracteurs de ce texte pointent une limitation du droit au recours. Cela s’ajoute au fait qu’aujourd’hui, les FPS sont de plus en plus distribués de façon automatisée via la lecture de plaques d’immatriculation. Ainsi, on estime qu’entre 2018 et 2022, le nombre de FPS enregistré est passé de 7,8 à 13,7 millions, soit “un nouveau record de recettes de l’ordre de 340 millions d’euros”, d’après André Chassaigne (PCF).

Quelles sont les voitures électriques les moins chères fin 2023 ?

Encouragées par le bonus écologique et le développement des infrastructures de recharge, les voitures électriques sont de plus en plus populaires en France. Toutefois, elles ont la réputation de coûter cher. Yespark fait le point sur les 10 modèles électriques les moins chers du marché en décembre 2023.

Les 10 voitures électriques les moins chères en décembre 2023

Voici la liste des 10 voitures électriques au plus bas prix à la fin de cette année 2023 :

ModèlePrixPuissanceAutonomie WLTPÉligible au bonus écologique 2024
Dacia Springà partir de 20 800 €45 ch265 kmNon
Skoda CITIGOe IVà partir de 21 600 €83 ch230 kmOui
Renault Twingo E-Techà partir de 25 520 €81 ch190 kmOui
Leapmotor T03à partir de 25 990 €109 ch280 kmNon
Volkswagen e-Upà partir de 28 030 €83 ch260 kmOui
MG 4à partir de 29 990 €170 ch350 kmNon
Fiat 500eà partir de 30 400 €95 ch190 kmOui
MG 5à partir de 32 990 €156 ch400 kmNon
MG ZS EVà partir de 33 990 €143 ch440 kmNon
Seres 3à partir de 33 990 €163 ch329 kmNon

Les règles du bonus écologique changent dès le 15 décembre !

À partir de ce 15 décembre 2023, les règles du bonus écologique changent. Jusqu’alors, toutes les voitures électriques de moins de 47 000 euros pouvaient bénéficier de ce bonus. Désormais, les modèles fabriqués en dehors de l’Europe ne seront plus éligibles à ce coup de pouce financier. C’est notamment les voitures chinoises qui sont dans le collimateur. Mais, de facto, des modèles de marques européennes sont aussi exclues de ce dispositif, comme la Dacia Spring.

Pour rappel, les constructeurs devaient envoyer un dossier pour chaque modèle potentiellement éligible. Avant le 1er décembre dernier, 485 dossiers avaient été déposés auprès de l’ADEME. Dans le détail, ce sont en fait des critères environnementaux qui permettent à un véhicule d’être éligible : production, assemblage, batterie, transport et logistique.

Après l’application du bonus de 5 000 euros (7 000 euros pour les foyers les plus modestes), le classement change donc. Autre nouvelle qui pourrait également faire bouger ce classement : l’arrivée d’une Tesla Model 2, voiture la moins chère du constructeur qui devrait d’ici à 2024 ou 2025 et démarrer à un prix de 25 000 euros.

Vélo électrique : vaut-il mieux l’acheter ou le louer ?

Le vélo électrique gagne de plus en plus en popularité. C’est un bon compromis entre le vélo et le scooter. Il garde l’agilité de la bicyclette, tout en permettant de parcourir de plus grandes distances en réduisant l’effort physique. Mais c’est une solution qui reste onéreuse. Alors, cela vaut-il le coup d’investir ?

Pourquoi opter pour un vélo électrique ?

Le vélo électrique présente de nombreux avantages. Il permet de parcourir de longues distances avec aisance et, pour beaucoup, est plus adapté aux longs trajets que le vélo classique. Doté d’un moteur électrique et d’une batterie, il est plus lourd, mais peut se hisser sans difficulté à 25 km/h et gravir les cotes en préservant vos mollets.

Son empreinte carbone est plus importante que celle d’un vélo mécanique (entre 15 et 30g de CO2 par km parcouru), mais elle reste bien moindre par rapport à une voiture thermique, une moto ou un scooter. Par ailleurs, cette empreinte provient très largement des matériaux nécessaires à sa fabrication, et notamment celle de la batterie (lithium, cobalt…).

Ainsi, si vous souhaitez opter pour un vélo électrique, plusieurs options s’offrent à vous.

La location à la demande, une solution adaptée à un usage occasionnel

Aujourd’hui, de nombreux opérateurs proposent des systèmes de location à la demande. Cela vous permet d’avoir accès à un vélo électrique à volonté, pour peu que vous vous rendiez à une station en disposant.

Avec cette solution, vous pouvez essayer le vélo électrique à moindre coût. Néanmoins, ce système présente un gros point noir. Les vélos électriques en location à la demande ont une faible durée de vie, dû aux traitements par les utilisateurs (en moyenne 30 mois d’après une étude de Welow). Ce qui ne contribue pas à minimiser l’empreinte carbone.

La location mensuelle pour les utilisateurs réguliers

Pour les utilisateurs plus réguliers ne souhaitant pas investir dans un vélo électrique, la location mensuelle peut être une bonne solution. L’utilisateur dispose de ce vélo à tout moment et peut choisir d’annuler son abonnement s’il n’en a plus besoin.

Avec la location mensuelle, il revient à l’utilisateur d’assurer l’entretien du vélo, ce qui permet un usage plus raisonné et lui assure une durée de vie plus importante. Cette solution est un bon équilibre entre l’achat et la location à la demande.

L’achat pour un usage encore plus important

Enfin, pour les utilisateurs les plus réguliers, ou simplement ceux désirant être pleinement propriétaire de leur vélo électrique, il reste l’achat. Certes, l’achat d’un vélo électrique représente un investissement de taille, car les modèles se trouvent rarement en dessous de 1 500 euros.

Toutefois, sur le long terme, cette solution est la plus pertinente, à la fois en termes de budget et d’usage. En effet, la somme investie sera amortie dans le temps. De plus, différents dispositifs d’aides à l’achat peuvent vous aider à investir.

De plus, le propriétaire aura davantage tendance à prendre soin de son vélo électrique, lui garantissant une plus longue durée de vie, et donc une meilleure empreinte carbone. On estime qu’avec un usage normal et un bon entretien, il est possible de faire durer un vélo électrique jusqu’à 9 ans. Il faudra ensuite penser à remplacement la batterie.

In fine, d’après les études dans le domaine, la location mensuelle et l’achat deviennent plus pertinents que la location à la demande à partir de 6 à 9 ans d’utilisation. C’est donc le facteur à considérer en premier lieu si vous hésitez à investir.

6 conseils pour les jeunes conducteurs

L’obtention du permis de conduire est souvent une étape majeure dans la vie d’un jeune adulte. Toutefois, une fois ce précieux sésame en poche, se lancer sur les routes peut être à la fois passionnant et stressant. Ce guide vise à aider les jeunes conducteurs à naviguer dans cet univers complexe et à les guider dans les aspects pratiques de la conduite et de la possession d’une voiture.

Recevoir son permis de conduire

Toutes les démarches concernant le permis de conduire s’effectuent désormais sur la plateforme sécurisée ANTS, et notamment la demande de fabrication du permis de conduire après la réussite de l’examen. Pour une situation standard, il faudra joindre une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport), un justificatif de domicile de moins de 6 mois, une photo d’identité (au format numérique ou papier en joignant un formulaire spécifique), le Certificat d’Examen au Permis de Conduire (CEPC), l’ASSR2.

Le choix du véhicule

Le choix du premier véhicule est une décision capitale pour tout jeune conducteur. Plusieurs facteurs doivent être pris en considération pour faire le bon choix. Opter pour une voiture d’occasion peut être judicieux, car cela permet souvent de limiter les coûts initiaux. Il est essentiel de choisir un modèle réputé pour sa fiabilité, son entretien peu coûteux et sa consommation en carburant raisonnable. 

Les voitures compactes ou de taille moyenne peuvent être un bon compromis pour les nouveaux conducteurs, offrant à la fois une maniabilité facilitée en ville et un espace suffisant pour les trajets plus longs. En outre, il est crucial de vérifier l’historique du véhicule, son état général et de demander un contrôle technique récent avant l’achat. 

En prenant en compte les besoins personnels, le budget disponible et en réalisant des comparaisons entre les différentes options, les jeunes conducteurs peuvent choisir un premier véhicule qui correspond à leurs attentes et à leurs contraintes financières.

L’assurance auto

L’assurance automobile est une obligation légale et un aspect crucial pour tout conducteur. Pour les jeunes conducteurs, elle est souvent perçue comme un défi financier important. En raison du manque d’expérience au volant, les assureurs considèrent généralement les jeunes conducteurs comme présentant un risque plus élevé, ce qui se reflète dans des primes d’assurance plus élevées. 

Cependant, il existe des moyens pour les jeunes conducteurs de réduire ces coûts. Opter pour une assurance au tiers plutôt qu’une assurance tous risques peut être moins onéreux, bien que moins complet. Certains assureurs proposent également des réductions pour les jeunes conducteurs qui installent des boîtiers électroniques dans leur voiture pour suivre leur comportement au volant. En outre, être enregistré en tant que conducteur secondaire sur la police d’assurance d’un parent peut parfois être une solution pour réduire les primes. 

Malgré des coûts initiaux élevés, souscrire une assurance adaptée est indispensable pour se protéger financièrement en cas d’accident. Comparer les offres, comprendre les termes du contrat et rester informé des possibilités de réduction peuvent aider les jeunes conducteurs à trouver une assurance qui correspond à leurs besoins et à leur budget.

Le stationnement

Trouver un stationnement peut être un vrai défi, surtout dans les zones urbaines. Renseignez-vous sur les règles de stationnement locales, les zones réservées aux résidents, et explorez des applications ou sites web qui facilitent la recherche de places de parking disponibles. Il est possible de rechercher différents types de places : moto, classique, voiture électrique, etc. 

Pour les places de stationnement payantes, des applications permettent de payer le parcmètre, de l’arrêter lorsqu’on part et ainsi payer juste le temps nécessaire, ou encore de renouveler le ticket à distance, sans avoir besoin de retourner au véhicule.

La conduite prudente et économique

La prudence au volant est primordiale. Évitez les distractions telles que l’utilisation du téléphone portable en conduisant. Respectez scrupuleusement les limitations de vitesse et les règles de circulation. Adopter une conduite éco-responsable non seulement favorise des économies de carburant, mais contribue également à réduire votre empreinte environnementale.

L’entretien du véhicule

Prendre soin de votre véhicule est essentiel pour assurer sa longévité. Suivez les intervalles de révision recommandés, vérifiez régulièrement les niveaux d’huile, de liquide de refroidissement et de pression des pneus. Une voiture bien entretenue offre une conduite plus sûre et réduit les risques de pannes.

Devenir un conducteur responsable implique de la prudence, du bon sens et du respect des règles de la route. Ce guide vise à fournir des conseils pratiques pour aider les jeunes conducteurs à aborder cette nouvelle étape de la vie avec confiance. En restant informé, en adoptant des habitudes de conduite sécuritaires et en prenant soin de votre véhicule, vous pouvez profiter pleinement de votre expérience de conducteur tout en garantissant votre sécurité et celle des autres usagers de la route.