Voiture sans permis : bientôt concernées par le contrôle technique

C’est une nouvelle qui n’avait guère plu aux motards : le contrôle technique allait leur être imposé. C’est désormais chose faite suite à un arrêté publié le 23 octobre dernier, les deux roues et trois roues sont soumis au contrôle technique. Mais ce n’est pas tout, cet arrêté le rend également obligatoire pour les quadricycles à moteur, autrement dit les voitures sans permis.

Après le contrôle technique moto, le contrôle technique pour les voitures sans permis

Depuis plusieurs années, les discussions et débats sont nombreux autour du contrôle technique moto. La pilule a été difficile à avaler pour de nombreux motards et le gouvernement n’a pas cédé. Mais cette obligation du contrôle technique vient aussi s’imposer pour les quadricycles à moteur, ces voiturettes sans permis particulièrement populaires depuis quelque temps.

Dans le détail, deux catégories sont concernées : 

  • la catégorie L6e qui concerne les quadricycles légers de moins de 425 kg et dont la vitesse est limitée à 45 km/h (les voitures sans permis) ;
  • la catégorie L7e, les quadricycles lourds de moins de 600 kg et limités à 90 km/h.

Cette deuxième catégorie nécessite un permis B1 et un âge minimum de 16 ans pour être conduite. La Microlino fait par exemple partie de cette catégorie. La catégorie L6e peut être conduite dès 14 ans avec un BSR ou un permis AM. On y trouve notamment la Citroën AMI ainsi que les modèles AIXAM ou Ligier.

Des modalités similaires au contrôle technique deux-roues

Mais quelles sont les modalités précises de ce nouveau contrôle technique ? Pour les quadricycles à moteur, les mêmes règles sont à suivre que les deux-roues. De facto, il n’y a pas d’urgence pour effectuer lesdits contrôles.

Ainsi : 

  • Pour les modèles immatriculés avant le 1er janvier 2017 : contrôle technique à réaliser au plus tard le 31 décembre 2024.
  • Modèles immatriculés entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019 : à réaliser au plus tard le 31 décembre 2025.
  • Modèles immatriculés entre le 1er janvier 2020 et 31 décembre 2021 : à réaliser avant 2027.

Pour les voitures sans permis immatriculées depuis le 1er janvier 2022, la règle ne change pas par rapport aux voitures conventionnelles. En d’autres termes, les propriétaires de ces véhicules disposent de 4 ans à partir de la date de 1ère mise en circulation pour l’effectuer. Une fois ce premier contrôle effectué, le contrôle technique doit être renouvelé tous les 2 ans.

Enfin, l’arrêté précise que : 

  • Pour les véhicules mis en circulation avant le 1er janvier 2017 dont la date d’anniversaire de mise en circulation est avant le 15 avril : le contrôle est à effectuer dans un délai de 4 mois à partir du 15 avril 2024.
  • Pour les véhicules mis en circulation avant le 31 décembre 2021 : contrôle technique à réaliser dans les 4 mois maximum suivant la date d’anniversaire de leur première mise en circulation, dans la limite du 31 décembre de l’année prévue.

Pensez donc à bien vous organiser si vous êtes propriétaire d’un véhicule sans permis !

Voiture électrique : des batteries sans cobalt ?

L’une des critiques les plus acerbes envers la voiture électrique est son besoin en batteries. Ces batteries nécessitent notamment certains matériaux rares dont l’extraction est particulièrement polluante. Mais il semblerait qu’une solution à ce problème ait été trouvée.

Le cobalt, une ressource aujourd’hui nécessaire à la fabrication des batteries

Les batteries sont présentes dans un très grand nombre d’objets de notre quotidien : ordinateurs portables, smartphones, tablettes, casques audio et écouteurs sans fil… ainsi que les voitures électriques. Et dans les voitures électriques, ces batteries sont massives, très lourdes.

Traditionnellement, la batterie lithium-ion que l’on retrouve dans toutes ces machines nécessite l’usage de cobalt, un métal lourd dont l’extraction est très polluante. Mais des scientifiques de l’Université de Tokyo ont développé une batterie sans cobalt, plus écologique et éthique. Une bonne nouvelle alors que les progrès sur la batterie solide avancent également.

Vers une nouvelle technologie de batteries ?

Les applications pour cette technologie seront très nombreuses, mais c’est pour les voitures électriques qu’elle pourrait être révolutionnaire. “Nous sommes heureux d’annoncer une nouvelle alternative au cobalt en utilisant une nouvelle combinaison d’éléments dans les électrodes, notamment le lithium, le nickel, le manganèse, le silicium et l’oxygène”, détaille Yamada dans un communiqué de l’université de Tokyo.

Ces matériaux sont plus faciles à trouver et à exploiter que le cobalt, rendant leur usage moins polluant. Un enjeu de taille alors que l’Union Européenne s’apprête à interdire la vente de voitures thermiques.

Une nouvelle batterie plus performante

En plus d’être plus écologique, cette nouvelle technologie de batterie est plus performante. Elle dispose d’une densité énergétique plus importante de 60 % et peut conserver 85 % de sa capacité après 300 recharges.

De surcroît, la composition de cette nouvelle batterie lui permet d’endurer un millier de cycles supplémentaires. Une bonne nouvelle lorsqu’on sait que la longévité des batteries est un gros point noir de nombreux appareils électroniques.

Dans le détail, les éléments transportant l’électricité se déplacent entre deux électrodes au sein d’un électrolyte, pendant la charge et la décharge de la batterie. Ces électrolytes agissent comme une couche protectrice sur l’électrode négative. D’ailleurs, cette technologie pourrait aussi produire de l’hydrogène !

150e d’amende pour un stationnement gênant… devant chez lui !

Cet automobiliste a été sanctionné par une amende de 150 euros pour un stationnement gênant… devant son domicile ! Et sa tentative de contestation fut infructueuse.

150 euros d’amende pour un stationnement gênant devant chez soi

Dans la commune de Saint-Malo, un automobiliste n’a pas été gâté : il a reçu une amende de 150 euros pour s’être mal garé… devant chez lui. Il s’était garé rapidement pour rejoindre ses proches et fêter son anniversaire, sans se soucier de la façon dont il était stationné. Mais la police ne l’a pas entendu de cette oreille et lui a infligé le PV.

Car il faut savoir qu’un stationnement gênant peut être sanctionné, même s’il concerne votre véhicule devant chez vous. Est considéré comme stationnement gênant le fait de stationner de manière à obstruer ou entraver la circulation des biens ou des personnes (art. R417-10 du Code de la route). Techniquement, vous pouvez donc être sanctionné si vous garez votre voiture devant votre propre garage ou portail, même si une certaine tolérance des forces de l’ordre peut exister à cet égard.

Il conteste, mais n’aura pas gain de cause

Suite à cette verbalisation, l’automobiliste a tenté de contester. Il a saisi le tribunal de police en argumentant qu’il n’y avait pas assez de place de stationnement dans sa rue. Il s’est donc garé sur le trottoir devant chez lui. Suite à cette saisine, il n’a pas eu gain de cause.

« D’ordinaire, les contrevenants contestent le caractère gênant d’un stationnement qui leur est reproché. Vous ne contestez pas, mais souhaitez une indulgence. La police n’a pas à faire la différence entre les propriétaires et les gens de passage. Cette indulgence, ne l’attendez pas du ministère public. Même si c’est devant chez vous, vous gênez potentiellement les piétons. La police n’a pas à faire la différence entre les propriétaires et les gens de passage », explique le commissaire Guillaume Catherine, officier du Ministère public.

S’il est compliqué de trouver une place de parking disponible et sécurisée à côté de chez vous, pourquoi ne pas opter pour un parking Yespark ? Avec Yespark, plus de risque d’être sanctionné par une amende ! Vous bénéficierez à tout moment d’une place disponible et sécurisée en parking souterrain. En plus, vous pourrez profiter de nombreux avantages : 

  • essai gratuit de 2j ;
  • ouverture sécurisée avec un badge ou l’application mobile Yespark ;
  • forfait sans engagement et sans caution ;
  • résiliation sans frais ;
  • service-client humain disponible 7j/7.

Chers cyclistes, les pneus crevés, c’est de l’histoire ancienne !

Un pneu révolutionnaire, qui ne nécessitera plus jamais de gonflage et dont le financement a déjà atteint des sommets, sera mis à disposition en juin 2024 pour les vélos et les trottinettes, marquant ainsi une avancée majeure dans le domaine des deux-roues.

L’entreprise The Smart Tire Company a conçu des pneus sans airs incroyablement résistants. Fini les crevaisons ! Ces pneus, dont le financement a suscité un vif intérêt, seront disponibles pour les vélos et les trottinettes. Cela marque une réelle avancée pour le marché des deux-roues, s’inscrivant dans la lignée des technologies de pneus sans chambre à air de Michelin et Goodyear.

Crédits photo : The Smart Tire Company

Les secrets d’une technologie révolutionnaire :

Les pneus baptisés “METL” sont fabriqués à partir d’un matériau découvert par la NASA, ils ont déjà remporté deux prix CES en janvier 2023. En pratique, le Nitinol, un alliage de nickel et de titane, est à la fois incroyablement élastique et flexible, tout en étant extrêmement résistant. La société The Smart Tire Company a obtenu une autorisation exclusive de l’agence spatiale américaine pour l’utilisation de cet alliage dans ses fabrications.

Ce projet, lancé en 2021 avec seulement 115 000 $ de financement, a vu le jour en deux ans ! Bien que ces pneus aient une durée de vie pratiquement illimitée, il sera nécessaire de remplacer la bande de roulement tous les 8 000 à 13 000 km. Ces pneus ont été spécialement conçus pour les vélos de route et sont disponibles en trois tailles : 700 x 32c, 700 x 35c et 700 x 38c, offrant des largeurs de 32, 35 et 38 mm respectivement.

Une nouvelle approche du pneu, pour un impact écologique moindre

Récemment, Michelin a dévoilé le pneu « UPTIS« , conçu pour équiper nos voitures. Tout comme le “Tweel” que l’entreprise au bibendum avait sorti en 2007 pour les véhicules de chantier, le pneu “UPTIS” est sans chambre à air. Résistant à l’usure, il ne nécessite aucun entretien en termes de contrôle de pression ou de gonflage. Sa commercialisation devrait débuter en 2024.

L’entreprise Goodyeara a aussi proposé une technologie sans air appelé le “pneumatique sans pneumatique”. Avec The Smart Tire Company, ces trois acteurs amènent des solutions durables pour un secteur du transport plus vert.

Le pneu “METL” semble incarner une véritable avancée en termes de praticité et d’écologie, et son coût initial peut finalement sembler justifié compte tenu de son impact positif. Le METL sera disponible au prix de 500 $, tandis que la version complète du pneu coûtera 1500 $, et la variante en carbone sera proposée à 2300 $. En ce qui concerne les pneus pour trottinettes, ils seront disponibles à 150 $. Vous avez dès à présent la possibilité de passer commande sur la plateforme Kickstarter en vue d’une livraison prévue pour l’été prochain !

Comment préserver la batterie de sa voiture électrique ?

La batterie d’une voiture électrique peut s’user plus ou moins rapidement en fonction de la manière dont elle est sollicitée au quotidien. Dans cet article, on vous présente les différentes techniques à connaître pour préserver ses performances le plus longtemps possible.  

Utiliser le véhicule électrique régulièrement

Bien que cela puisse sembler contradictoire, il est important d’utiliser fréquemment votre voiture électrique pour préserver sa batterie. En effet, cette dernière risque de perdre en capacités lorsqu’elle reste inactive pendant de longues périodes. Le mieux est de conduire quotidiennement la voiture, même pour les petits trajets. C’est d’ailleurs pourquoi les véhicules électriques ne sont pas idéals pour les utilisateurs occasionnels. Si toutefois vous êtes contraint de laisser votre voiture au repos pour une durée assez longue, une batterie chargée à 50% vous permettra de limiter les pertes de performances.

Privilégier la recharge à domicile

Recharger trop souvent votre véhicule électrique via des bornes publiques peut avoir un effet néfaste sur la batterie. En effet, les charges rapides à répétition réduisent la capacité de la batterie d’environ 1% par an. Il est donc préférable d’opter pour une charge lente à domicile. Cela permet de réduire la température à laquelle la batterie est chauffée durant sa recharge et ainsi d’allonger sa durée de vie. Vous pouvez par exemple charger votre véhicule la nuit pour qu’elle soit prête à être utilisée le lendemain. Veillez toutefois à bien choisir votre offre d’électricité de sorte à bénéficier de tarifs attractifs et d’économiser sur vos factures. Pour cela, découvrez les fournisseurs d’électricité les moins chers en 2023.

Recharger correctement la batterie de la voiture

Une batterie de voiture électrique ne doit pas être rechargée n’importe comment. Il faut notamment veiller à conserver un niveau de charge optimal, c’est-à-dire entre 20% et 80%. Vider complètement la batterie est un geste à bannir absolument pour ne pas risquer son vieillissement prématuré. De la même manière, charger la batterie jusqu’à 100% est également à éviter. L’idéal est d’effectuer fréquemment des petites charges de 10% à 15%. De cette manière, la batterie de la voiture électrique a toutes ses chances de rester fonctionnelle et efficace pendant longtemps. Vous ne savez toujours par quel fournisseur d’électricité choisir ? Rendez-vous sur Hello Watt pour comparer les offres. 

Patienter avant et après la recharge 

Si vous avez l’habitude de recharger directement votre véhicule électrique une fois rentré chez vous, sachez que cela est déconseillé. En effet, la batterie a besoin de refroidir avant d’être rechargée. Il est donc judicieux de patienter après un trajet afin que le chargement puisse se faire dans les meilleures conditions. Cela est également valable dans le cas contraire. Lorsque vous venez de recharger la batterie de votre voiture, évitez de l’utiliser juste après. Attendez un moment afin que la batterie retrouve une température adéquate. Il s’agit d’un simple geste qui vous permettra de préserver votre batterie sur le long terme.

Abriter votre voiture électrique

Comme vous l’aurez compris, la batterie d’une voiture électrique est sensible à la température. Si vous en avez la possibilité, il est donc fortement recommandé de l’abriter dans un garage ou un parking couvert. Le véhicule sera ainsi protégé du soleil et des températures extrêmes. Par ailleurs, cela permettra également de moins consommer d’énergie pour le chauffage ou la climatisation lorsque vous utiliserez la voiture. Dans le cas où vous n’avez pas de garage à disposition, essayez au moins de trouver une place à l’ombre pour limiter l’exposition à la chaleur. Vous cherchez un moyen de réduire le coût de chargement de votre borne à domicile ? Découvrez l’impact de la pompe à chaleur sur la recharge.

Adopter les bons gestes de conduite

La conduite de votre véhicule électrique a aussi un rôle à jouer dans la préservation de votre batterie. Les accélérations et décélérations brusques peuvent notamment l’user plus rapidement. Si possible, adoptez une conduite souple et modérée. En outre, l’usage d’équipements énergivores a bien entendu de grosses conséquences sur l’autonomie de la voiture. Veillez donc à utiliser avec parcimonie le chauffage, la climatisation ou encore les appareils multimédias. Notez pour finir qu’une grande partie des voitures électriques intègrent un mode “éco” qui est justement conçu pour économiser de la batterie. N’hésitez donc pas à l’utiliser.

Bordeaux, la ville la plus chère pour louer une voiture ?

La location de voiture fait partie de la vie quotidienne de nombreuses personnes. Elle est par exemple largement utilisée pour les voyages et les déplacements professionnels. Cependant, la pandémie de 2020 a entraîné une baisse significative de la demande de location de voitures, provoquant ainsi une crise sur ce marché et une hausse importante des prix. Selon Carigami, un comparateur de services de location de voitures, le tarif moyen d’une semaine de location dans les cinq plus grandes villes françaises a augmenté de 110 % entre la période précédant la Covid-19 et 2023. En outre, on constate des prix particulièrement élevés à Bordeaux. Comment expliquer ce phénomène et peut-on espérer une amélioration dans un futur proche ?

Des prix en forte augmentation depuis 2019

En 2019, le coût de location de base d’une voiture variait entre 150 € et 300 € par semaine, selon la classe automobile choisie. Selon le comparateur Carigami, en 2022, le coût moyen d’une semaine de location s’élevait à 332 €, ce qui représentait une baisse de 10 % par rapport à 2022, mais une augmentation de 27 % par rapport à 2019. À Bordeaux, le prix de location hebdomadaire est passé de 249 € en 2019 à 429 € en 2023. Qu’est-ce qui explique cette hausse ?

Selon Carigami, Bordeaux est la seule ville où louer une voiture thermique est plus coûteux que louer une électrique, en raison d’une offre qui ne suit pas une demande en forte hausse. Une pénurie de voitures thermiques aurait entraîné une augmentation des prix. Cette augmentation des tarifs serait donc due à une offre qui ne répond plus aux besoins de ses consommateurs.

Une offre qui ne répond plus à la demande

Selon les données fournies par le comparateur, le coût moyen d’une journée de location à Bordeaux pour une voiture thermique s’élève à 62 €, dépassant ainsi les tarifs de Paris 55 €, Marseille 57 €, Toulouse 56 €, et Lyon 50 €. La location d’une voiture électrique s’élève par contre à 57 €, moins cher donc que celle d’une voiture thermique. Dans les autres villes, la situation est inverse.

Néanmoins, la demande se porte encore principalement sur les modèles thermiques. La démocratisation de la voiture électrique se fait petit à petit, ralentie notamment par l’autonomie des batteries et par des signaux de performances jugés inférieurs à ceux des modèles thermiques. Concrètement, les habitudes de consommation prennent du temps à évoluer. On note néanmoins une tendance à la baisse en cette fin d’année et on ne peut qu’espérer que cela continue vers 2024.

Pour conclure, en 2023, Bordeaux a connu des tarifs de location atteignant des niveaux records, en grande partie en raison des effets prolongés de la crise du COVID-19, certains parlent de « covid long ». Cette hausse des tarifs a également été influencée par des lacunes sur le marché, en particulier par une rareté de voitures thermiques disponibles à la location.

Actuellement, nous observons une tendance des prix à la baisse, et avec la généralisation de la voiture électrique, il est possible d’espérer que cette tendance se poursuive en 2024. Cependant, peut-on envisager un retour au niveau des prix de 2019 ? La location de voiture est-elle devenue un luxe ? Ces questions pourraient faire l’objet d’un futur article !

Ces radars sanctionnent plusieurs infractions en même temps

Les contrôles se durcissent encore pour les automobilistes : de nouveaux radars devraient être installés sur les routes d’ici à la fin de l’année 2023. Et ces radars ne seront pas cléments : ils détectent deux nouvelles infractions au Code de la route et peuvent en verbaliser plusieurs à la fois.

150 radars multi-infractions seront déployés

Pas de surprise, car le gouvernement l’avait déjà annoncé, mais la nouvelle ne va pas plaire : 150 nouveaux radars se retrouveront sur les routes françaises. Et d’après Coyote, cette nouvelle génération de radars pourra enregistrer plusieurs infractions en une seule fois. Ils pourront verbaliser : 

  • le non-respect des zones réservées aux pistes cyclables ;
  • le non-respect du sas vélo ;
  • les excès de vitesse dans les deux sens de circulation ;
  • l’usage du téléphone au volant ;
  • le non-port de la ceinture de sécurité ;
  • les passages au feu rouge.

Pour détecter efficacement ces infractions, les radars seront équipés d’une caméra de pointe et de logiciels basés sur l’intelligence artificielle. 150 de ces nouveaux modèles seront déployés d’ici à la fin de l’année 2023. Une trentaine d’entre eux avait déjà été testée à Toulouse durant l’année 2022 ; des tests concluants selon les pouvoirs publics.

De nouvelles infractions peuvent être détectées par ces radars

Il faut également savoir que le gouvernement a instauré un nouveau décret en juillet dernier. Ce décret (article R130-11 du Code de la route) permet aux radars de contrôle de sanctionner jusqu’à 15 infractions, soit deux de plus qu’auparavant : 

  • le non-respect des limites de poids des véhicules ;
  • la circulation d’un véhicule en marche normale sur la partie gauche d’une chaussée à double sens de circulation.

Rappelons donc que les radars peuvent aussi contrôler le dépassement, l’engagement dans une intersection, le niveau d’émissions sonores, l’obligation d’assurance auto (responsabilité civile voiture) ainsi que le port du casque obligatoire pour les conducteurs de deux-roues.

Pour l’instant, aucun radar installé en France n’est en mesure de contrôler l’ensemble des 15 infractions à la fois. Mais on peut imaginer que de nouveaux modèles capables de verbaliser pour toutes ces infractions pourraient arriver d’ici à quelques années.

Une borne de recharge fait payer moins si l’électricité est « verte » !

Au Danemark, un opérateur de bornes de recharge pour voitures électriques a instauré un système de tarification pour le moins original : plus l’électricité délivrée est “verte”, moins vous payez !

Un prix qui varie en fonction de la disponibilité en énergies renouvelables

Mais comment cela fonctionne-t-il ? Habituellement, lorsque vous rechargez une voiture électrique, l’opérateur affiche le prix du kWh que vous allez payer. Dans le cas de cet opérateur danois, le prix change selon la quantité d’électricité issue des énergies renouvelables à un instant T.

En d’autres termes, lorsque la production d’électricité issue de l’éolien et du solaire est à son maximum, le prix est au plus bas ! Au cours de la journée, l’entreprise donne le taux d’énergie renouvelable en usage sur le réseau.

Ce système vise donc à inciter les automobilistes à recharger leur véhicule électrique au moment où la production électrique est la plus “verte”. Et pour informer au mieux les propriétaires de voiture électrique, les prix sont affichés en direct sur un panneau visible depuis la route. Ce qui est assez rare dans le cadre de la recharge électrique !

Plus l’électricité est verte, moins vous payez

“Nous voulons encourager les gens à recharger leur voiture lorsqu’il y a beaucoup d’énergie verte dans le réseau”, explique le responsable des solutions énergétiques chez Better Energy, Peter Munck Soe-Jensen. “Quand il y a beaucoup de soleil ou quand le vent souffle, nos prix diminuent”.

Ce système a été mis en place par l’entreprise Better Energy, au sein de sa station “Better Energy Charge”. Cette société est spécialisée dans les énergies renouvelables et gère un parc de panneaux photovoltaïques à proximité de la station. Ce parc est également assigné à d’autres fonctions comme la recherche et développement dans divers secteurs technologiques.

Recharge des voitures électriques : vers une énergie plus propre ?

Aujourd’hui, la recharge des voitures électriques est un véritable enjeu pour l’Europe. Cette initiative pourrait inciter à diversifier les sources d’énergie pour charger ces véhicules. En effet, si les émissions de gaz à effet de serre des voitures électriques sont nulles, il n’en est pas toujours de même pour la production de l’électricité. Ainsi, “verdir” les méthodes de production d’électricité destinée à charger les véhicules électriques contribuera à réduire l’empreinte carbone de l’Union européenne.

La voiture électrique à 100 € par mois arriverait en fin d’année

C’était une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron pour se faire réélire en 2022 : le leasing social. Cette mesure vise à rendre la voiture électrique accessible à tous grâce à un forfait à 100 euros par mois. Elle devrait être mise en place d’ici à la fin de cette année.

Le leasing social d’Emmanuel Macron arriverait en fin d’année

L’arrivée de ce nouveau dispositif semblait tarder un peu, mais il devrait finalement se concrétiser sous peu. Lors de son interview ce dimanche 24 septembre sur TF1 et France 2, Emmanuel Macron a confirmé l’arrivée de la mesure.

“D’ici la fin de l’année, on va finaliser ce leasing que j’avais promis. On va mettre en place un système qui, à raison de 100 euros par mois, permettra aux ménages d’acheter des véhicules produits en Europe, électriques, qu’ils vont pouvoir amortir”, a-t-il annoncé.

L’objectif de cette mesure est donc de permettre aux foyers français les plus modestes d’acheter un véhicule électrique, modèles plus onéreux que leurs homologues thermiques. Le gouvernement veut favoriser la transition progressive vers la voiture électrique. Car, rappelons-le, l’Union européenne a prévu d’interdire la vente de véhicules thermiques neufs en 2035.

Seuls les véhicules “produits en Europe” seront éligibles

Tel que précisé par le président de la République, seuls les modèles produits en Europe seront éligibles à ce leasing social. Une modalité qui semble notamment viser les modèles chinois, particulièrement compétitifs sur le marché de l’électrique.

Ainsi, parmi les modèles concernés par la mesure, on retrouvera la Renault Zoe, la Twingo électrique, la e-208 ou encore la Citroën Ami. Qu’en sera-t-il des Tesla Model 3 et Y, assemblées en grande partie en Europe, dans l’usine de Berlin ? Autre question que l’on peut se poser : les modèles européens mais fabriqués en Chine comme la Dacia Spring seront-ils éligibles ?

Les constructeurs automobiles pourront déposer un dossier à l’ADEME afin de rendre leurs modèles éligibles à ce leasing à partir du 10 octobre prochain. La liste définitive des véhicules concernés par le dispositif devrait être publiée le 15 décembre 2023.

Certains constructeurs ont déjà lancé des offres similaires

Ce leasing social est-il vraiment une nouveauté ? Surfant sur les délais importants de mise en place de cette mesure, certains constructeurs proposent déjà des offres similaires. C’est par exemple le cas de MG avec sa MG4 à 99 euros par mois. Si cette offre n’exige même pas d’apport personnel, elle reste conditionnée au bonus écologique maximal de 7 000 euros, ainsi qu’à la prime à la conversion de 2 500 euros.

De son côté, Fiat propose aussi une offre similaire sur sa 500 électrique. Enfin, la Dacia Spring est proposée à une offre aux mensualités encore plus faibles, à 79 euros par mois avec le bonus à 5 000 euros et la prime à la conversion.

Baromètre Yespark 2023 : +6 % sur le prix du stationnement mensuel !

Comme chaque année lors de la Semaine européenne de la mobilité, Yespark, spécialiste de la location de places de stationnement en France, publie son baromètre annuel de l’évolution du prix du stationnement en France.

Grâce à l’analyse d’environ 70 000 places réparties sur un peu moins de 3 000 parkings partout en France, Yespark a pu tirer plusieurs tendances sur les prix par ville, par région mais également par type de place (voiture, 2 roues motorisés, vélo). Sans surprise, les prix des places de stationnement ont connu une hausse. Et cette hausse n’a pas été des moindres entre 2022 et 2023 : +6 %, soit un prix moyen du stationnement mensuel de 107 € dans les plus grandes villes françaises en 2023 !

Comme chaque année, des hausses et baisses inégales entre les villes

Pas de changement en 2023 : Paris reste la ville où se garer est le plus cher en France, avec un prix mensuel de 133 €. Néanmoins, la hausse des prix dans la capitale reste modérée (+3 %). L’augmentation la plus importante est recensée à Dijon, où les tarifs ont bondi de 18 % ! Suivent Strasbourg et Rennes, avec une hausse de 17 % chacune.

Saint-Etienne conserve sa place de ville la moins chère en termes de stationnement, avec un prix moyen de 38 euros par mois. Dijon et Rennes affichent aussi des prix raisonnables, avec 42 € et 44 € par mois respectivement. On retiendra également qu’à Toulouse, les prix ont chuté de 10 % (soit 65 € par mois) !

Télétravail et TGV : de nouveaux modes de vie et des prix qui montent en régions

Au niveau des régions, les variations de prix sont pareillement disparates. Alors que la Bretagne gagne 15 %, la Normandie 8 % et la région Bourgogne-Franche-Comté 7 %, la Nouvelle-Aquitaine perd 2 %, le Grand Est 3 % et l’Occitanie 9 % !

Et malgré cette hausse, la Bourgogne-France-Comté reste la région où le stationnement est le moins cher, à 38 € par mois en moyenne. Toujours sans surprise, l’Île-de-France caracole en tête avec un prix moyen de 92 € par mois.

Ces fluctuations prennent notamment source dans les changements des modes de vie des Français entraînés par la précédente pandémie de Covid-19. En effet, de nombreux travailleurs ont quitté Paris et a fortiori l’Île-de-France pour s’installer ailleurs en France. Toutefois, ils n’ont pas quitté leur emploi et le télétravail leur permet d’exercer à distance, tout en se rendant ponctuellement dans la capitale. Cela n’a pas manqué de stimuler l’usage du TGV, entraînant une forte hausse des prix du stationnement à proximité des gares TGV.

Île-de-France : tandis que la petite couronne monte, Paris chute

Si l’Île-de-France reste la région où le stationnement est le plus onéreux, toutes les zones de la région ne souffrent pas de la même inflation. Ainsi, la petite couronne tire les prix vers le haut, alors qu’ils chutent dans l’hypercentre de Paris.

Dans le détail, on remarque que l’ouest parisien affiche des tarifs très élevés (146 € par mois à Neuilly-sur-Seine, 125 € à Boulogne-Billancourt…), tandis que les prix de certaines villes sont parfois deux fois moins élevés (70 € par mois à Créteil, 42 € à Evry-Courcouronnes, 44 € à Cergy-Pontoise, 90 € à Saint-Ouen…).

En ce qui concerne Paris, l’hypercentre connaît donc une chute importante : -23 % dans le 6e arrondissement, -18 % dans le 4e ou encore -8,5 % dans le 2e. Dans sa globalité, Paris reste tout de même en hausse, notamment en raison de la suppression de nombreux emplacements de stationnement en surface (suppression de 70 000 places en voirie d’ici à 2026). L’arrondissement dans lequel la hausse constatée est la plus forte est le 7e arrondissement (+16,5 %). On retiendra également que le 1er arrondissement reste le plus cher (245 € par mois), et le 13e le moins cher (98 € par mois).

Les prix montent pour les emplacements dédiés aux vélos, mais se stabilisent pour les 2RM

Et qu’en est-il du stationnement des 2 roues, vélos, motos et scooters ? Avec la transition écologique de plus en plus poussée par les villes, le nombre de vélos augmente et par conséquent, la demande en places vélo augmente elle aussi. Yespark observe une hausse de 50 % des demandes pour des places vélos entre mars et août 2023. Cela ne manque pas de se répercuter sur le prix : +15 % sur cette période.

En ce qui concerne les 2RM (motos et scooters), les prix tendent à se stabiliser à Paris. Pour rappel, le stationnement des 2RM reste gratuit dans la plupart des villes de France, mais il est devenu payant à Paris, Boulogne-Billancourt ou encore le Kremlin-Bicêtre, et pourrait le devenir à Lyon. Ainsi, à Paris, le prix moyen d’une place mensuelle pour 2RM est de 57 euros. Et depuis janvier 2023, Yespark a recensé une hausse de 34 % des abonnements 2RM !

JO 2024 et stationnement : à quoi faut-il s’attendre ?

Tel que vous le savez sûrement, les Jeux Olympiques de 2024 à Paris arrivent à grands pas. Et cela implique de nombreux défis en termes de stationnement. “Tout un pan de la population parisienne, plusieurs catégories professionnelles (logistique, VTC-Taxi, autopartage, etc.) et acteurs économiques de la ville anticipent ce flux dès à présent et sont à la recherche de solutions de stationnement”, explique Thibaut Chary, cofondateur et co-CEO de Yespark.

Il faut donc s’attendre à une tension croissante sur le stationnement parisien à l’orée de cet événement de taille. De facto, on peut également anticiper une hausse des prix du stationnement parisien

Vous êtes propriétaire de places de parking inoccupées ?

Saviez-vous qu’une place de parking vacante coûte en moyenne 1 500 € par an à son gestionnaire ? En confiant la gestion locative à Yespark, vous optimisez sa rentabilité et générez jusqu’à 320 € de revenus par mois et par place.