Paris : la taxe de stationnement pour les SUV a été votée

Yespark en parlait il y a quelques mois déjà : la mairie de Paris proposait une nouvelle taxe de stationnement pour pénaliser les SUV. Cette mesure a finalement été approuvée par un vote citoyen. Les Parisiens se sont donc prononcés en faveur de cette augmentation des tarifs.

Qui sera concerné par cette nouvelle taxe ?

Au total, 54,55 % des Parisiens s’étant déplacés pour voter, ont approuvé cette mesure. Le taux de participation a été estimé à 5,68 %, d’après BFM Paris. Dans le détail, les 6e, 7e, 8e, 15e, 16e et 17e arrondissements ont voté contre, tandis que les 10e, 11e, 19e et 20e ont voté à majorité pour la mesure.

Les SUV, très décriés par les écologistes, sont particulièrement visés par cette nouvelle taxe. Ils sont jugés trop lourds, trop imposants, trop polluants, voire dangereux pour les autres usagers, en particulier les piétons. Sans les viser directement, ces nouveaux tarifs de stationnement vont en concerner une grande partie. Ils visent : 

  • les véhicules thermiques et hybrides de plus de 1,6 tonne ;
  • les électriques de plus de 2 tonnes.

Toutefois, certains profils seront exclus de cette mesure

Quels sont les nouveaux tarifs destinés aux “SUV” ?

Pour faire simple, les prix vont tripler pour les véhicules concernés par la mesure. Voici les nouveaux tarifs

DuréeTarifs normaux (arr. 1 à 11)Tarifs “SUV” (arr. 1 à 11)Tarifs normaux (arr. 12 à 20)Tarifs “SUV” (arr. 12 à 20)
1h618412
2h1236824
3h24721648
4h391172678
5h5717138114
6h7522550150

Quand cette taxe sera-t-elle appliquée ?

Cette taxe n’entrera pas en vigueur tout de suite. D’après le Parisien, la mesure devrait être discutée au Conseil de Paris dans le courant du mois de mai. Si les élus de la ville prennent la décision d’aller dans le sens d’Anne Hidalgo, David Belliard et du résultat du vote, la mesure devrait entrer en vigueur à partir du 1er septembre 2024.

Comment se garer pas cher lorsque les prix du stationnement deviennent trop élevés en ville ?

Cette fameuse « taxe SUV » ne concerne pas que Paris. Un dispositif similaire devrait voir le jour à Lyon avant l’été prochain, et pourrait également gagner d’autres villes. Alors comment faire si vous êtes concerné et que vous ne souhaitez pas payer aussi cher de stationnement ?

Vous pouvez réduire votre facture grâce à Yespark ! En effet, Yespark loue ses places de parkings pour la courte comme la longue durée dans toutes les grandes villes de France. Yespark, c’est plus de 65 000 places en gestion dans 600 villes françaises ! En réservant votre place, vous gagnerez par ailleurs du temps en évitant de chercher une place disponible en ville.

Pour réserver votre place, rien de plus simple : créez un compte sur notre site ou notre application, choisissez votre parking et ouvrez la porte grâce à une télécommande dans l’application. Vous n’aurez plus qu’à vous garer ! Vous profiterez aussi de nombreux avantages :

  • 48h d’essai gratuit ;
  • forfait sans engagement et sans caution ;
  • résiliation sans frais ;
  • service-client humain disponible 7j/7.

Vol de vélo : une carte permet de signaler et recenser les vols

D’après une étude de la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) et de d’Académie des Mobilités Actives (ADMA), de 350 000 à 580 000 vélos sont déclarés volés par an en France en 2023. Soit plus d’un vélo par minute en moyenne ! Face à ce fléau, l’association Velhome a mis en place une carte participative de recensement des vélos volés.

Velhome ajoute une nouvelle fonction à son application : une carte pour signaler son vélo volé

Grâce à cette carte publiée par Velhome, un utilisateur s’étant fait dérober son vélo peut effectuer un signalement. Ce signalement apparaît sous la forme d’un point rouge sur la carte, un avis de recherche qu’il peut agrémenter d’une description et de photos. Il peut également préciser si le vélo est à assistance électrique (VAE) ou si c’est un vélo traditionnel. Un bouton permet ensuite de contacter le propriétaire si le vélo est aperçu.

Cette carte permet aussi de dresser un bilan sur les vols : fréquence, lieux où les vols sont plus fréquents, mais aussi prix moyen des vélos volés. Au 23 janvier 2024, 2679 vélos volés ont été recensés, 33 sur les 30 derniers jours, pour un coût total de 2,4 millions d’euros (912 euros le prix moyen d’un vélo volé).

Autre fait marquant : les heures où les vélos sont le plus volés. Il s’avère que : 

  • 11 % des vélos sont volés le matin ;
  • 27 % l’après-midi ;
  • 18 % le soir ;
  • 27 % la nuit.

De plus, seulement 20 % des vélos volés n’avaient pas d’antivol, contre 65 % pour un antivol, 14 % pour deux antivols et seulement 1 % pour trois antivols.

Que faire si vous apercevez un vélo volé ?

Si votre vélo est volé, il est recommandé de porter plainte au plus vite au commissariat. Vous pouvez ensuite faire un signalement sur la carte Velhome, puis vous rendre sur les lieux du vol et consulter les habitants pour essayer de trouver des témoins. Souvent, les vélos volés sont vendus sur des plateformes de particulier à particulier. Vous pouvez tenter de retrouver votre vélo sur ces plateformes.

Velhome espère augmenter le taux de vélos retrouvés par leur propriétaire avec cette carte. En effet, “aujourd’hui, seulement 3 % des vélos volés sont retrouvés par leur propriétaire”, précise un communiqué de l’association. De plus, “10 % des cyclistes victimes du vol de leur vélo décident de se tourner vers un autre moyen de transport et d’arrêter le vélo”, ajoute l’association. Un bilan qui n’encourage pas à la pratique.

Comment se prémunir contre le vol de vélo ?

Tout d’abord, il est particulièrement conseillé d’investir dans un bon antivol, de préférence un U rigide plutôt qu’une simple chaîne. Il vaut mieux attacher votre vélo à un point bien ancré dans le sol, où il n’est pas possible de saisir le vélo et de le soulever pour le sortir de ce point. Vous pouvez aussi prendre une assurance vélo, qui vous indemnisera si votre vélo est volé malgré l’antivol.

Autrement, pourquoi ne pas tout simplement stationner votre vélo dans un parking dédié et sécurisé ? Yespark propose de nombreuses places pour vélos au sein de ses parkings souterrains, privés et sécurisés. Le risque est quasi nul ! Pour ce faire, il suffit de créer un compte sur notre application ou notre site, puis de sélectionner l’emplacement de votre choix ! Profitez de 2j d’essai gratuit, d’un forfait sans engagement et sans caution et d’un support humain 7j/7 !

Quelles sont les villes les plus embouteillées de France ?

L’éditeur de logiciel spécialisé dans le GPS, TomTom, a publié son classement des villes plus embouteillées dans le monde en 2023. Un classement pour la France a donc été établi. Sans surprise, Paris est la ville la plus embouteillée, mais d’autres villes telles que Bordeaux ne sont pas en reste.

Le classement des villes les plus embouteillées de France

Circuler dans un trafic embouteillé n’est jamais agréable. De nombreux Français perdent du temps chaque jour dans les bouchons en ville, sur l’autoroute ou les boulevards périphériques. Mais toutes les villes ne souffrent pas des mêmes problèmes de circulation. Et la taille d’une ville n’est pas forcément un critère absolu en termes de congestion du trafic. Le manque d’infrastructures adaptées joue aussi un rôle important.

Grâce à ses données issues de millions d’utilisateurs, TomTom a pu établir un classement des villes les plus embouteillées

ClassementVilleTemps perdu
1Paris120h
2Bordeaux111h
3Lyon89h
4Grenoble77h
5Montpellier73h
6Nantes72h
7Toulouse71h
8Marseille68h
9Clermont-Ferrand60h
10Rouen60h

Les embouteillages, du temps perdu et une importance consommation de carburant

En moyenne, un conducteur perd environ 120 heures dans les bouchons à Paris en 2023 ! Bordeaux n’est pas loin derrière avec 111 heures de perdues en moyenne par conducteur. TomTom estime également qu’il faut en moyenne 26:30 minutes pour parcourir 10 km en voiture dans Paris intra-muros, soit une vitesse moyenne de 18 km/h aux heures de pointe..

Mais à savoir que comparé au reste du monde, Paris ne se hisse qu’à la 16e place du classement mondial ! En haut du classement, on retrouve la capitale britannique, Londres.

Et tout cela n’est ni écologique, ni économique pour les automobilistes. Pour une voiture à essence dans la capitale française, 344 kg de CO2 seraient émis chaque année, contre 231 à Toulouse. Voici ce que cela peut représenter en termes de coût de carburant pour un automobiliste : 

  • Paris : 934 € par an (dont 288 € liés aux bouchons)
  • Nice : 838 € (dont 192 € liés aux bouchons)
  • Marseille : 761 € (dont 200 € liés aux bouchons)
  • Toulouse : 751 € (dont 185 € liés aux bouchons)
  • Lyon : 751 € (dont 165 € liés aux bouchons)

Réservez votre place de parking pour éviter les bouchons !

Il faut savoir que les voitures circulant à la recherche d’une place de parking sont en partie responsables de la congestion du trafic. Tous les jours, les Parisiens peuvent perdre plus d’une demi-heure à trouver un emplacement de stationnement.

Pour éviter de perdre du temps à trouver une place disponible, pourquoi ne pas réserver son stationnement en avance ? Avec Yespark, réservez votre place pour une courte ou longue durée dans l’un de nos parkings sécurisés ! Pour cela, il vous suffit de créer votre compte sur notre site ou application et de choisir votre parking. Vous pourrez ensuite ouvrir la porte du parking grâce à une télécommande dans l’application. Vous profiterez aussi de plusieurs avantages :

  • essai gratuit de 2j ;
  • formule sans engagement et sans caution ;
  • résiliation sans frais ;
  • service client humain disponible 7j/7.

Leasing social voiture électrique : modalités et modèles éligibles

Pour rendre la voiture électrique plus accessible, notamment aux foyers plus modestes, le gouvernement a mis en place un leasing social. En d’autres termes, il met à disposition une location avec option d’achat sur certains modèles de voitures électriques. Objectif : faciliter la transition vers une mobilité plus propre pour tous.

Qui peut bénéficier du leasing social ?

Ce leasing social devrait permettre de bénéficier d’un véhicule électrique pour moins de 100 € par mois, même s’il peut aller jusqu’à 150 € par mois pour certains modèles. Mais qui peut en bénéficier ? Voici les critères d’éligibilité

  • être majeur ;
  • justifier d’un domicile en France ;
  • revenu fiscal de référence par part de moins de 15 400 € pour votre foyer fiscal ;
  • résider à plus de 15 km de votre lieu de travail et utiliser votre voiture pour vous y rendre* ;
  • parcourir plus de 8 000 km par an en voiture dans le cadre de votre activité professionnelle.

Vous pouvez vérifier votre éligibilité ici.

*Les salariés doivent bénéficier d’une attestation employeur justifiant de la distance entre le lieu de résidence et de travail. Pour ceux qui ne sont pas salariés, une attestation sur l’honneur et une preuve d’affiliation à un régime de sécurité sociale pour l’année en cours doivent être fournis.

Quelles sont les modalités du contrat ?

Le contrat du leasing social prévoit les modalités suivantes : 

  • une durée d’au moins 3 ans renouvelable, avec ou sans option d’achat au terme du contrat ;
  • 12 000 km par an sans frais supplémentaire ;
  • un loyer à 100 € par mois ou moins pour la plupart des modèles et jusqu’à 150 € pour les plus onéreux (hors frais annexes comme l’entretien ou l’assurance) ;
  • date prévisionnelle de livraison du véhicule ;
  • possibilité de résiliation du contrat sans frais au-delà de 14 jours de retard tant que le véhicule n’est pas livré ;
  • en cas de décès, invalidité ou perte d’emploi, résiliation sans frais (à part frais de remise en état).

À savoir que contrairement à la plupart des contrats de leasing ou de location longue durée (LLD), le premier loyer n’est pas majoré.

Quels sont les modèles concernés ?

Plusieurs règles ont été établies pour déterminer les modèles concernés par ce dispositif. On retiendra notamment pour les modèles neufs un prix d’acquisition inférieur ou égal à 47 000 € et un poids inférieur à 2 400 kg. Pour les modèles d’occasion, la première immatriculation ou la conversion en véhicule électrique (retrofit) doit dater de moins de 3 ans et demi.

En pratique, voici la liste des modèles concernés : 

MarqueModèleMensualitéDurée du leasing
RenaultTwingo E-Tech authentic40 €/mois37 mois, 37 500 km
RenaultTwingo E-Tech equilibre60 €/mois37 mois, 37 500 km
RenaultTwingo E-Tech techno80 €/mois37 mois, 37 500 km
RenaultTwingo E-Tech série limitée urban night100 €/mois37 mois, 37 500 km
RenaultMégane E-Tech equilibre autonomie urbaine150 €/mois37 mois, 37 500 km
Peugeote-208 Active99 €/mois36 mois, 45 000 km
Peugeote-208 Allure117 €/mois36 mois, 45 000 km
Peugeote-2008 Active149 €/mois36 mois, 45 000 km
Citroënë-C3 You54 €/mois36 mois, 45 000 km
Citroënë-C3 Max109 €/mois36 mois, 45 000 km
Citroënë-C4 You129 €/mois36 mois, 45 000 km
OpelCorsa Electric94 €/mois36 mois, 45 000 km
OpelMokka Electric119 €/mois36 mois, 45 000 km
JeepAvenger Longitude149 €/mois36 mois, 45 000 km
Fiat500e berline 23,8 kWh79 €/mois36 mois, 45 000 km
Fiat600e129 €/mois36 mois, 45 000 km
NissanLeaf Acenta 40 kWh65 €/mois37 mois, 37 500 km

Sachez qu’il est possible de sélectionner quelques options sur certains modèles. Mais cela se répercutera forcément sur le montant des mensualités.

Quelle solution de recharge pour ces voitures électriques ?

La borne de recharge à domicile est la solution la plus pratique et la moins onéreuse si vous êtes propriétaire d’une voiture électrique. Cependant, elle n’est pas accessible à tous, en particulier si vous résidez dans un logement collectif. C’est pourquoi Yespark propose ReCharge, son service de location de place de parking équipée d’une borne de recharge électrique.

Avec Yespark ReCharge, le kWh ne vous coûtera que 0,39 €, auquel vous aurez à ajouter la location mensuelle de votre place de parking. Il vous suffit de créer un compte sur notre application mobile ou notre site, de choisir votre place et le tour est joué ! Vous profiterez aussi de nombreux avantages :

  • essai de 2j gratuit ;
  • formule sans engagement et sans caution ;
  • résiliation sans frais ;
  • service client humain 7j/7.

CES 2024 : quelles innovations en termes de mobilité ?

Le CES 2024 (Consumer Electronics Show) s’est tenu du 8 au 12 janvier dernier. Rendez-vous incontournable des passionnés de technologie, il a réuni de nombreuses innovations, notamment en termes de mobilité. Yespark a fait une sélection de quelques créations marquantes pour vous.

Crédits photo : Squad Mobility

Les voitures volantes ont la cote au CES

Cela fait quelques années que divers constructeurs présentent des modèles de voitures volantes au CES. Hyundai avait présenté un taxi volant en collaboration avec Uber en 2020, General Motors avait fait de même en 2021 en 2022, c’était au tour de SkyDrive de présenter un modèle, Stellantis en 2023

En 2024, c’est au tour du Chinois XPeng de présenter 2 prototypes : le Land Aircraft Carrier et l’Aeroht eVTOL. Le premier modèle devrait être disponible à la précommande pour le 4e semestre 2024 pour une livraison fin 2025 ; aucune date n’a été indiquée pour le deuxième modèle. Ces deux véhicules volants sont électriques, à l’image de tous les autres modèles de la marque.

Hydrogène : Hyundai toujours sur les chapeaux de roues

Pour Hyundai, l’hydrogène jouera un “rôle de premier plan” dans l’avenir. La marque coréenne compte donc bien miser sur cette source d’énergie. En 2018, elle avait déjà présenté son modèle Nexo, un SUV à hydrogène. Pour cette édition 2024, Hyundai a annoncé élargir le champ d’activités de sa filiale HTWO à d’autres domaines que la mobilité. Le constructeur souhaite couvrir de la production d’hydrogène à son utilisation, mais aussi à son stockage et son transport.

Côté véhicules, un nouveau modèle de Nexo a été confirmé et devrait être disponible en 2025. Hyundai a aussi présenté les tests de son camion XCient Fuel Cell. Ce poids-lourd est alimenté par un système de piles à combustible de 190 kW au total, alimentées par une source d’hydrogène. Cela devrait lui garantir 400 km d’autonomie avec une seule charge (configuration porteur 4×2 avec une remorque de 18 tonnes).

Squad : la citadine électrique munie de panneaux solaires

Toujours côté véhicules, Squad Mobility, une entreprise hollandaise, a levé le voile sur une voiture électrique à panneaux solaires. C’est un petit modèle pensé pour la mobilité en ville. Elle dispose d’une vitesse maximale de 45 km/h grâce à un moteur de 4 kW.

En termes de batterie, elle est équipée de quatre accus interchangeables pour une autonomie de 100 km. Le panneau solaire sur le toit permet d’allonger cette autonomie de 22 km lors d’une journée ensoleillée au Pays-Bas. Mais pour une région très ensoleillée comme celle de Las Vegas, elle peut être augmentée de 31 km ! Le modèle de base sera proposé à un prix de 6 000 €. Un autre modèle disposant d’une autonomie de 100 km sera également vendu à un tarif d’environ 8 500 €.

Plusieurs innovations de Valeo sur la mobilité

Valeo, équipementier automobile français, a aussi présenté quelques innovations lors de cette nouvelle édition du CES.

“L’innovation dans l’industrie automobile ne cesse d’accélérer. Les technologies que nous présentons cette année au CES illustrent à quelle vitesse les choses dont nous pouvions seulement rêver il y a quelques années deviennent aujourd’hui des réalités, prêtes à transformer radicalement notre quotidien et notre mobilité. Valeo est présent au CES depuis 10 ans et nous sommes fiers de présenter cette année encore, sur notre stand et dans nos zones de démonstration, des innovations qui contribuent à une mobilité plus sûre, plus décarbonée, plus connectée et accessible à tous, affirme Geoffrey Bouquot, directeur exécutif de la Stratégie et de l’Innovation de Valeo.

Ont donc été présenté : 

  • Le LiDAR SCALA 3 : un logiciel permettant à un programme de se repérer dans l’espace grâce à une technologie de lasers et d’IA.
  • Valeo Predict4Range : un logiciel pour améliorer la gestion thermique des véhicules électriques et augmenter leur autonomie.
  • Zeekr x Valeo : une collaboration entre ces deux entreprises proposant un nouveau design de voitures électriques.
  • Valeo x BMW : une solution de téléopération permettant aux visiteurs du stand de piloter une BMW Series iX (électrique) du stand BMW en restant sur le stand Valeo.

Stationnement : pour contester une amende, il faudra la payer

Le lundi 4 décembre 2023, l’Assemblée a voté un texte rétablissant l’obligation de payer un forfait post-stationnement pour pouvoir le contester. Cette réforme devrait entrer en vigueur d’ici au 30 juin 2026 au plus tard.

Forfait post-stationnement : un texte de loi rétablit l’obligation de paiement

Jusqu’à présent, il était possible de contester un forfait post-stationnement (cette sanction financière a remplacé les amendes de stationnement lorsque vous dépassez la durée pour laquelle vous avez payé) sans l’avoir réglé.

Mais l’Assemblée a approuvé un texte rétablissant l’obligation de paiement avant contestation d’un FPS. Quarante-cinq voix ont été prononcées en faveur de ce rétablissement contre vingt-trois contre. La majorité a voté en faveur de ce texte : deux députés sur trois chez Les Républicains et le groupe Liot ; la gauche a voté à majorité contre et le Rassemblement national s’est abstenu.

Dans le détail, cette loi présentée par le député Daniel Labaronne (Renaissance) “rétablit l’obligation de paiement préalable du forfait de post-stationnement et de son éventuelle majoration, dans la limite d’un plafond fixé par le décret en Conseil d’Etat, comme condition à la recevabilité d’un recours contentieux, sauf cas exceptionnel.

Les exceptions concernées sont : 

  • vol ou destruction du véhicule ;
  • usurpation de la plaque d’immatriculation du véhicule ;
  • cession du véhicule ;
  • perception de faibles revenus ;
  • l’automobiliste est titulaire d’une carte mobilité inclusion.

Quelques désaccords quant au texte

Ce texte devrait entrer en vigueur le 30 juin 2026 au plus tard, soit un délai de deux ans et demi. Pour rappel, en septembre 2020, l’obligation de paiement avait été jugée contraire à la Constitution. En effet, saisi par une Question prioritaire de constitutionnalité (QPC), le Conseil constitutionnel avait observé que le paiement préalable d’un FPS engendré deux problèmes : 

  • “aucune disposition législative ne garantissait que la somme à payer pour contester les FPS et leur majoration ne fut trop élevée pour le requérant” ;
  • “aucune exception n’avait été prévue par le législateur pour tenir compte de circonstances ou de situations particulières”.

Toutefois, la censure du Conseil constitutionnel avait entraîné une forte croissance du nombre d’affaires en instance : 183 000 dossiers non résolus à la fin de n’année 2022, avec pour conséquence “une situation compliquée qui pénalise aussi nos concitoyens”, d’après M. Labaronne.

De leur côté, les détracteurs de ce texte pointent une limitation du droit au recours. Cela s’ajoute au fait qu’aujourd’hui, les FPS sont de plus en plus distribués de façon automatisée via la lecture de plaques d’immatriculation. Ainsi, on estime qu’entre 2018 et 2022, le nombre de FPS enregistré est passé de 7,8 à 13,7 millions, soit “un nouveau record de recettes de l’ordre de 340 millions d’euros”, d’après André Chassaigne (PCF).

Quelles sont les voitures électriques les moins chères fin 2023 ?

Encouragées par le bonus écologique et le développement des infrastructures de recharge, les voitures électriques sont de plus en plus populaires en France. Toutefois, elles ont la réputation de coûter cher. Yespark fait le point sur les 10 modèles électriques les moins chers du marché en décembre 2023.

Les 10 voitures électriques les moins chères en décembre 2023

Voici la liste des 10 voitures électriques au plus bas prix à la fin de cette année 2023 :

ModèlePrixPuissanceAutonomie WLTPÉligible au bonus écologique 2024
Dacia Springà partir de 20 800 €45 ch265 kmNon
Skoda CITIGOe IVà partir de 21 600 €83 ch230 kmOui
Renault Twingo E-Techà partir de 25 520 €81 ch190 kmOui
Leapmotor T03à partir de 25 990 €109 ch280 kmNon
Volkswagen e-Upà partir de 28 030 €83 ch260 kmOui
MG 4à partir de 29 990 €170 ch350 kmNon
Fiat 500eà partir de 30 400 €95 ch190 kmOui
MG 5à partir de 32 990 €156 ch400 kmNon
MG ZS EVà partir de 33 990 €143 ch440 kmNon
Seres 3à partir de 33 990 €163 ch329 kmNon

Les règles du bonus écologique changent dès le 15 décembre !

À partir de ce 15 décembre 2023, les règles du bonus écologique changent. Jusqu’alors, toutes les voitures électriques de moins de 47 000 euros pouvaient bénéficier de ce bonus. Désormais, les modèles fabriqués en dehors de l’Europe ne seront plus éligibles à ce coup de pouce financier. C’est notamment les voitures chinoises qui sont dans le collimateur. Mais, de facto, des modèles de marques européennes sont aussi exclues de ce dispositif, comme la Dacia Spring.

Pour rappel, les constructeurs devaient envoyer un dossier pour chaque modèle potentiellement éligible. Avant le 1er décembre dernier, 485 dossiers avaient été déposés auprès de l’ADEME. Dans le détail, ce sont en fait des critères environnementaux qui permettent à un véhicule d’être éligible : production, assemblage, batterie, transport et logistique.

Après l’application du bonus de 5 000 euros (7 000 euros pour les foyers les plus modestes), le classement change donc. Autre nouvelle qui pourrait également faire bouger ce classement : l’arrivée d’une Tesla Model 2, voiture la moins chère du constructeur qui devrait d’ici à 2024 ou 2025 et démarrer à un prix de 25 000 euros.

Vélo électrique : vaut-il mieux l’acheter ou le louer ?

Le vélo électrique gagne de plus en plus en popularité. C’est un bon compromis entre le vélo et le scooter. Il garde l’agilité de la bicyclette, tout en permettant de parcourir de plus grandes distances en réduisant l’effort physique. Mais c’est une solution qui reste onéreuse. Alors, cela vaut-il le coup d’investir ?

Pourquoi opter pour un vélo électrique ?

Le vélo électrique présente de nombreux avantages. Il permet de parcourir de longues distances avec aisance et, pour beaucoup, est plus adapté aux longs trajets que le vélo classique. Doté d’un moteur électrique et d’une batterie, il est plus lourd, mais peut se hisser sans difficulté à 25 km/h et gravir les cotes en préservant vos mollets.

Son empreinte carbone est plus importante que celle d’un vélo mécanique (entre 15 et 30g de CO2 par km parcouru), mais elle reste bien moindre par rapport à une voiture thermique, une moto ou un scooter. Par ailleurs, cette empreinte provient très largement des matériaux nécessaires à sa fabrication, et notamment celle de la batterie (lithium, cobalt…).

Ainsi, si vous souhaitez opter pour un vélo électrique, plusieurs options s’offrent à vous.

La location à la demande, une solution adaptée à un usage occasionnel

Aujourd’hui, de nombreux opérateurs proposent des systèmes de location à la demande. Cela vous permet d’avoir accès à un vélo électrique à volonté, pour peu que vous vous rendiez à une station en disposant.

Avec cette solution, vous pouvez essayer le vélo électrique à moindre coût. Néanmoins, ce système présente un gros point noir. Les vélos électriques en location à la demande ont une faible durée de vie, dû aux traitements par les utilisateurs (en moyenne 30 mois d’après une étude de Welow). Ce qui ne contribue pas à minimiser l’empreinte carbone.

La location mensuelle pour les utilisateurs réguliers

Pour les utilisateurs plus réguliers ne souhaitant pas investir dans un vélo électrique, la location mensuelle peut être une bonne solution. L’utilisateur dispose de ce vélo à tout moment et peut choisir d’annuler son abonnement s’il n’en a plus besoin.

Avec la location mensuelle, il revient à l’utilisateur d’assurer l’entretien du vélo, ce qui permet un usage plus raisonné et lui assure une durée de vie plus importante. Cette solution est un bon équilibre entre l’achat et la location à la demande.

L’achat pour un usage encore plus important

Enfin, pour les utilisateurs les plus réguliers, ou simplement ceux désirant être pleinement propriétaire de leur vélo électrique, il reste l’achat. Certes, l’achat d’un vélo électrique représente un investissement de taille, car les modèles se trouvent rarement en dessous de 1 500 euros.

Toutefois, sur le long terme, cette solution est la plus pertinente, à la fois en termes de budget et d’usage. En effet, la somme investie sera amortie dans le temps. De plus, différents dispositifs d’aides à l’achat peuvent vous aider à investir.

De plus, le propriétaire aura davantage tendance à prendre soin de son vélo électrique, lui garantissant une plus longue durée de vie, et donc une meilleure empreinte carbone. On estime qu’avec un usage normal et un bon entretien, il est possible de faire durer un vélo électrique jusqu’à 9 ans. Il faudra ensuite penser à remplacement la batterie.

In fine, d’après les études dans le domaine, la location mensuelle et l’achat deviennent plus pertinents que la location à la demande à partir de 6 à 9 ans d’utilisation. C’est donc le facteur à considérer en premier lieu si vous hésitez à investir.

6 conseils pour les jeunes conducteurs

L’obtention du permis de conduire est souvent une étape majeure dans la vie d’un jeune adulte. Toutefois, une fois ce précieux sésame en poche, se lancer sur les routes peut être à la fois passionnant et stressant. Ce guide vise à aider les jeunes conducteurs à naviguer dans cet univers complexe et à les guider dans les aspects pratiques de la conduite et de la possession d’une voiture.

Recevoir son permis de conduire

Toutes les démarches concernant le permis de conduire s’effectuent désormais sur la plateforme sécurisée ANTS, et notamment la demande de fabrication du permis de conduire après la réussite de l’examen. Pour une situation standard, il faudra joindre une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport), un justificatif de domicile de moins de 6 mois, une photo d’identité (au format numérique ou papier en joignant un formulaire spécifique), le Certificat d’Examen au Permis de Conduire (CEPC), l’ASSR2.

Le choix du véhicule

Le choix du premier véhicule est une décision capitale pour tout jeune conducteur. Plusieurs facteurs doivent être pris en considération pour faire le bon choix. Opter pour une voiture d’occasion peut être judicieux, car cela permet souvent de limiter les coûts initiaux. Il est essentiel de choisir un modèle réputé pour sa fiabilité, son entretien peu coûteux et sa consommation en carburant raisonnable. 

Les voitures compactes ou de taille moyenne peuvent être un bon compromis pour les nouveaux conducteurs, offrant à la fois une maniabilité facilitée en ville et un espace suffisant pour les trajets plus longs. En outre, il est crucial de vérifier l’historique du véhicule, son état général et de demander un contrôle technique récent avant l’achat. 

En prenant en compte les besoins personnels, le budget disponible et en réalisant des comparaisons entre les différentes options, les jeunes conducteurs peuvent choisir un premier véhicule qui correspond à leurs attentes et à leurs contraintes financières.

L’assurance auto

L’assurance automobile est une obligation légale et un aspect crucial pour tout conducteur. Pour les jeunes conducteurs, elle est souvent perçue comme un défi financier important. En raison du manque d’expérience au volant, les assureurs considèrent généralement les jeunes conducteurs comme présentant un risque plus élevé, ce qui se reflète dans des primes d’assurance plus élevées. 

Cependant, il existe des moyens pour les jeunes conducteurs de réduire ces coûts. Opter pour une assurance au tiers plutôt qu’une assurance tous risques peut être moins onéreux, bien que moins complet. Certains assureurs proposent également des réductions pour les jeunes conducteurs qui installent des boîtiers électroniques dans leur voiture pour suivre leur comportement au volant. En outre, être enregistré en tant que conducteur secondaire sur la police d’assurance d’un parent peut parfois être une solution pour réduire les primes. 

Malgré des coûts initiaux élevés, souscrire une assurance adaptée est indispensable pour se protéger financièrement en cas d’accident. Comparer les offres, comprendre les termes du contrat et rester informé des possibilités de réduction peuvent aider les jeunes conducteurs à trouver une assurance qui correspond à leurs besoins et à leur budget.

Le stationnement

Trouver un stationnement peut être un vrai défi, surtout dans les zones urbaines. Renseignez-vous sur les règles de stationnement locales, les zones réservées aux résidents, et explorez des applications ou sites web qui facilitent la recherche de places de parking disponibles. Il est possible de rechercher différents types de places : moto, classique, voiture électrique, etc. 

Pour les places de stationnement payantes, des applications permettent de payer le parcmètre, de l’arrêter lorsqu’on part et ainsi payer juste le temps nécessaire, ou encore de renouveler le ticket à distance, sans avoir besoin de retourner au véhicule.

La conduite prudente et économique

La prudence au volant est primordiale. Évitez les distractions telles que l’utilisation du téléphone portable en conduisant. Respectez scrupuleusement les limitations de vitesse et les règles de circulation. Adopter une conduite éco-responsable non seulement favorise des économies de carburant, mais contribue également à réduire votre empreinte environnementale.

L’entretien du véhicule

Prendre soin de votre véhicule est essentiel pour assurer sa longévité. Suivez les intervalles de révision recommandés, vérifiez régulièrement les niveaux d’huile, de liquide de refroidissement et de pression des pneus. Une voiture bien entretenue offre une conduite plus sûre et réduit les risques de pannes.

Devenir un conducteur responsable implique de la prudence, du bon sens et du respect des règles de la route. Ce guide vise à fournir des conseils pratiques pour aider les jeunes conducteurs à aborder cette nouvelle étape de la vie avec confiance. En restant informé, en adoptant des habitudes de conduite sécuritaires et en prenant soin de votre véhicule, vous pouvez profiter pleinement de votre expérience de conducteur tout en garantissant votre sécurité et celle des autres usagers de la route.

Paris : le prix du stationnement pourrait augmenter pour les SUV

Les SUV sont souvent décriés pour leur format et leur poids. Aujourd’hui, la mairie de Paris veut ajouter des sanctions contre ce type de véhicules. Elle souhaite leur ajouter une taxe “très significative” de stationnement.

Vers une nouvelle taxe de stationnement pour les SUV ?

Mauvaise nouvelle pour les propriétaires de SUV franciliens : la ville de Paris risque bien d’ajouter une forte taxe de stationnement pour ces véhicules au format et au poids important.

Anne Hidalgo a annoncé “une augmentation très significative des tarifs de stationnement pour les SUV et 4×4. Des tarifs déjà très élevés dans la capitale. Par cette mesure, elle veut “dire stop” aux “dérives des constructeurs automobiles qui poussent à acheter des véhicules toujours plus gros, plus chers, plus gourmands en matières premières, plus polluants, alors que nous devons radicalement réduire la pollution qui tue chaque jour”.

La décision sera votée le 4 février 2024 lors d’une concertation citoyenne, sur le même modèle que le vote qui avait marqué la fin des trottinettes électriques à Paris.

La mairie de Paris veut limiter l’usage du SUV

Ce projet d’interdiction est motivé par la volonté de réduire le nombre de véhicules polluants de la capitale. “Aujourd’hui, vous êtes très nombreux à me dire qu’il y a encore trop de grosses voitures polluantes qui prennent toujours plus de places dans nos rues, sur nos trottoirs ou même sur nos pistes cyclables. Il faut endiguer ce phénomène en limitant la présence des SUV et des 4×4 à Paris”, a expliqué Anne Hidalgo dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

https://twitter.com/Anne_Hidalgo/status/1724443062804300018

Elle ajoute par ailleurs que les SUV sont “20 % plus polluants que les véhicules ordinaires”. La mairie de Paris signale également qu’un SUV pèse 200kg de plus qu’un véhicule classique, et mesure 25cm de plus en longueur et 10 cm en largeur.

Une mesure qui ne fait pas l’unanimité

Du côté des associations d’automobilistes, le ton n’est pas le même et on dénonce une mesure contre-productive. “Cette hausse de poids se justifie par l’ABS (système antiblocage des roues d’un véhicule), par l’antidérapage, par la clim mais également par les équipements de sécurité”, allègue Alexandra Legendre,  responsable du pôle études et communication de la Ligue de Défense des Conducteurs.

Pierre Chasseray, délégué général et porte-parole de l’association 40 millions d’automobilistes, signale que l’augmentation du poids et du format des voitures est due à la transformation des banquettes arrière en sièges, plus sécurisés, et à la disparition des monospaces au profit des SUV. “Si les clients ont basculé vers le SUV, c’est parce qu’il répond à des besoins de modularités. Quand vous avez une famille, vous avez un hayon et non un coffre, vous avez un peu de hauteur qui permet de compenser l’absence de longueur des monospaces”, détaille-t-il.